En me réveillant, un petit parachute flottais de par et d'autre à mes côtés, celui-ci tenais deux boîtes metalliques. La première contenant un brownies que je mangea sur le champs. L'autre, contenait une dague édentée et une crème cicatrisante. Même si la dague édentée était alléchante, la crème cicatrisante était maintenant divine. Après en avoir appliqué sur mon avant-bras - ce qui me fit automatiquement du bien - je me levai, regardai une dernière fois le corps du garçon que j'avais tuer et j'ouvris la nouvelle porte qui était soudainement apparue. Cette fois-ci, le couloir était froid.

« On s'la gèle ici », dis-je en émettant de la vapeur par ma bouche.

Je marchai dans ce couloir pendant plusieurs minutes, avec ma nouvelle faux, pendue dans mon dos, qui grincillais sur le plafond. Mes pas résonnaient et le son de ma respiration était strillée. Puis finalement, j'y arrivais, à la porte. Hachettes bien installées sur ma ceinture, ma dague cachée dans un endroit secret et ma faux, que je pris en main ma faux. Quelques secondes plus tard je me retrouvai dans une salle aux murs blancs éclatants et un plancher de dalles noires et blanche d'environ un mètre par un mètre chacunes. Devant moi, un jeune garçon de bas-âge, sur ma droite, un grand homme d'environ 16-17 ans peut-être moins. Je n'avais pas pris le temps d'étudier les autres tributs. Les seuls que je me souvenais étaient ceux des districts carrières et la petite Deirdre. J'ai vu le visage de celle-ci justement, hier soir, dans le ciel, Lacey du deux et Néo du deux l'avait précédée. J'ai eu une petite pensée pour Deirdre, avec qui je m'entendais très mal, mais que je pense bien avoir pu avoir une réel amitié, si on se serait plus connus. Et ma deuxième pensée alla pour Néo, celui avec qui je m'avais bien entendus. Trève de pensée, j'observai alors mes deux adversaires, un jeune facilement tuable, et un autre, un peu plus difficile. Heureusement pour moi, le grand gaillard se décida à courir vers moi, pour m'attaquer, puis il disparut! Il venait tout juste de tomber dans une dalle noire. Ah beh merde, stupéfait j'observai comme il se le devait les dalles, et elle n'était pas luisantes comme les blanches. Eh beh merde ! Il était maintenant au fin fond du néant. Ni une ni deux j'observai le petit gabriel. Probablement stupéfait par la mort soudaine du gaillard, je couru vers lui, en deux temps trois mouvement, je me retrouvais à la dalle blanche en diagonale de la sienne. Face à lui, et l'appuya sur le mur derrière lui grâce à ma faux, en appuyant fermement avec le côté courbe sur son bas-ventre. Je voyais la ligne de shuriken sur sa ceinture. Malheureusement pour lui, s'il fait un seul mouvement pour atteindre ses shurikens, ma lame viendra lui couper le ventre et ses intestins se déverserons dans le néant. Je le regardai, comme si il était ma proix. J'avais mes pieds en bon appuis. S'il essayait de se dégager en poussant la lame, elle restera fermement là, grâce à mon appui. Aucune chances de tomber non plus. La victoire était à moi.

Je voyais dans son visage qu'il était effrayé. Il avait peur de moi et ne s'en cachait pas. Ses yeux reflètaient la mort, et j'en étais bien content. Un seul coup sec de faux, et son ventre s'ouvrit avec toutes ses intestins. Il mourrut quelques secondes plus tard, suivit d'un coup de canon. Toutes ses entrailles étaient soit tombées dans le néant, ou bien étalée sur le carreau blanc où se tenait le petit, quelques secondes plus tôt. Et encore là, vous voyez, je suis sans sentiments. Ça ne me fait absolument rien. Que ce soit un grand gaillard ou un petit garçon, ça ne me dérange pas plus que ça.

Je m'approchai de son cadavre et lui pris ses quelques shurikens restants, les installas confortablement dans mon sac et pris un coins opposé de la pièce, ou un carreau était dans un des quatres coins. Je m'adossai ensuite sur le mur et mangeai mes deux BN's restant. Avec mes brownies, ça devrait aller. J'espèrais quand même trouver de la nourriture lors de la prochaines journée. J'étais donc confortablement appuyé sur le mur, puis j'esseyait de m'endormir, pour être plus vigoureux le lendemain, lors de mon prochain combat.

Pendant la nuit, l'hymne de Panem avait retenti. Observant les morts, je pu constater que nous n'étions plus que 5. La finale approchait, mafoi ! En moins de deux, mes yeux se refermèrent et orphée me reberça dans ses bras soyeux.