Battle Round 1

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Salle Étang

Description: Une grande salle. Avec de l'eau jusqu'à la taille. Il y a des nénuphars un peu partout, des crapauds et tout est humide. Là, il y a une odeur horrible et plein de plantes aquatiques s'y retrouve.
Nourriture/Eau: Eau de l'étang et toutes sortes de plantes, petits animaux aquatiques et de petits poissons (mini-poissons)
Conditions: Il fait très chaud, vu l'humidité. Environ dans les 30 degrés celsius. Ensuite, les déplacements de bas de corps sont ralentis par l'eau haute.

Les portes sont 70cm plus haute que le sol. Ne vous y atttendant pas, vous tombez tous les deux tête première dans l'eau. Devant vous se tiens un tribut: votre ennemi.

Bonne Chance Sloane Whitaker et Jan M. Bluerock.
Blake Klaus, creator.

Sloane avait couru jusqu’à la porte numéro deux. Elle ne savait pas pourquoi elle avait choisie cette porte, elle s’attendait à un piège, quelque chose de pas très nette. Elle continuait de marcher dans le chemin sombre. Après avoir marchée quelques mètres, Sloane décida d’ouvrir son sac car elle n’avait toujours pas découvert ce qu’il contenait. Déjà, elle n’avait pas d’arme, les autres tributs étant trop rapides elle n’avait pas eu le temps d’en prendre une. On ne peut pas dire que le jeu commençait très bien pour elle. Elle s’assied sur le sol, ouvrit son sac et regarda ce qu’il contenait. Deux BN, une bouteille d’eau et une fourchette. Une fourchette, elle pensait que c’était une grosse blague, mais elle avait une idée qui lui traversait l’esprit. Si elle voulait gagner, il fallait qu’elle soit sans aucun scrupule avec les tributs. Elle remit les objets dans son sac puis continua de marcher. Pour le moment tout aller pour le mieux, aucun piège à l’horizon. Sloane était très anxieuse, elle ne pouvait plus faire marche arrière, elle y était, elle était dans l’arène, le jeu avait commencé. Elle ne voulait pas être le premier tribut à mourir, car même si elle détestait les Hunger Games, elle voulait connaitre l’aventure. Cela faisait maintenant quelques minutes que Sloane marchait sans savoir où elle allait, sans rien voir, sans rien apercevoir au loin. Elle vit une porte. Que faire ? L’ouvrir ou bien continuer son chemin qui était, surement, sans fin. Elle sentait le piège à des kilomètres à la ronde, mais d’un autre côté, derrière cette porte il pourrait y avoir une arme qui pourrait l’aider. Sloane prit le taureau par les cornes. Elle ouvrit la porte. Elle croyait voler : « i believe i can fly » dit-elle.

Sloane plongea dans l’eau. Elle ressortit sa tête pour afin de respirer, puis vit l’homme qu’elle devait achever, l’homme qu’elle devait tuer. Elle ne le connaissait pas, mais elle espérait que c’était pas un carrière, sinon, elle était cuite. Slo l’avait vit au bain de sang, mais rien de plus, elle ne lui avait jamais adressée la parole. Elle sortit de son sac, son unique arme pour le moment : une fourchette. Elle fixait le visage du jeune homme. Elle se remémora son idée. Si elle voulait gagner, il fallait que le tribut perde la vue. « Désolée. » se murmura-t-elle. Hargneusement, elle brandit sa fourchette vers ses yeux. Si Sloane voulait gagner les Hunger Games, il lui fallait des sponsors, car pour le moment elle était très mal partit gagner. Elle désirait une arme. Sinon, elle pourrait dire au revoir à la victoire. Sloane avait assurée à sa famille de faire son possible pour y arriver. Si par malheur, elle ne rentrait pas chez elle, la rouquine se demandait comment ça mère va faire pour élever ses enfants. Ses sœurs lui manquaient déjà. Ca ne faisait pas longtemps qu’elle n’était plus en compagnie de ces dernières, mais vivre sans elles étaient très difficile pour Sloane, c’était un vrai challenge. Le jeu venait de commencer, la rouquine ne pouvait plus remonter jusqu’à la porte, c’était trop haut. Elle méprisait le créateur des Hunger Games. Il avait toujours des idées farfelues, des idées qui pourraient mettre les tributs en danger, des idées qui pourraient mettre la vie des tributs en danger. Sloane n’avait jamais accroché à ce jeu, elle trouvait que c’était stupide de mettre la vie des gens en jeu pour gagner de l’argent. Elle préférait vivre dans son district plutôt de s’aventurer dans une guerre sans merci. Si seulement quelqu’un aurait levé la main et aurait dit la simple phrase : je suis volontaire.

Slo avait peur de ce combat. Elle était face à un garçon, qui avait surement une bonne expérience, elle pouvait mourir à n’importe quel moment. Elle s’était imaginée mourir dans d’autres conditions que de mourir dans l’eau. Mais c’était elle ou lui, quitte ou double. Sloane allait surement passer pour une sans-cœur, mais elle voulait voir le tribut qui était en face d’elle souffrir, elle voulait voir son sang dans l’eau. La rouquine avait l’envie de gagner, elle voulait tuer tout le monde, sa gentillesse n’était plus là, il n’y avait plus d’amitié, maintenant c’était la guerre. Chacun pour sa peau, elle ne sauvera personne.

J'arrive dans... un couloir, je pense. Et comme je ne peux pas retourner en arrière, je continue. Je marche. Je ne sais pas où. Ni dans quelle direction. Mais je le fais. Parce que je n'ai pas le choix. Parce que je suis qu'une pièce dont l'histoire est déjà écrite. Comme tout le monde. Parce que je ne suis qu'un bout de chair, dont le but est d'amuser un groupe de riches idiots. Après avoir marché un peu, j'ouvre le sac. C'est vachement humide, ici. Je regarde vite fait ce qu'il y a dedans. Une fourchette, des biscuits et une bouteille d'eau. Une fourchette? Bon. C'est vrai qu'une fourchette contre un carrière n'est pas ce qu'il y a de mieux. Mais c'est mieux que rien. Une fourchette dans un œil est mieux que rien. Mais bref. L'humidité est opprimante. Elle s'incruste dans le moindre coin. Elle noie tout. J'arrive finalement devant une autre porte. Ca sent le piège. Mais je ne peux aller nulle part. Donc, je l'ouvre.

Je commence à tomber. Toujours. Sans une fin. Comme un oiseau dont les ailes sont trop faibles pour l'aider à voler. Je suis Icare qui vole vers le soleil, avant de précipiter vers la mer pour avoir été trop ambitieux. L'Icare qui meurt, pour n'avoir pas écouté Dédale. Mais ma chute se termine. Je tombe, tête la première, dans l'eau. C'est une eau... bizarre. Elle n'est pas comme celle normale. Bref. Je sors la tête, et j'ouvre les yeux. Juste à temps pour voir le tribut que je vais devoir tuer. La fille du Onze, du Douze, du Dix? On s'en tape. De toute façon, je dois la tuer. Même si elle était du Un, ça ne changerait rien. Si elle meurt, j'avance. Point. Donc, elle doit mourir. Oui, c'est affreux de dire ça, mais c'est la vie. Elle me vise les yeux avec sa fourchette. Oula. Je meurs de peur... Je suis en train de me pisser dessus. Elle a... quoi, 15 ans, tout au plus? Je ne vais pas me faire tuer par elle et par sa fourchette. Je n'ai pas 17 ans pour rien. Ce n'est pas elle qui va me tuer. Mais je vais lui laisser le plaisir de m'attaquer d'abord. Pour me défendre mieux et la tuer plus facilement. Mais avant, je balance de l'eau vers elle. Avec un peu de chance, elle va en prendre dans les yeux. Je recule un peu, en me préparant à me défendre.

Il était là. Ce tribut qu’elle voulait tuer. Elle voulait lui faire sa peau, mais elle avait peur. Peur qu’il ne la tue. Elle voulait lancer la première attaque. Il lui jeta de l’eau au visage. Minable aux yeux de la rouquine. La demoiselle s’essuya le visage durant poignée de seconde. « On est aux Hunger Games, on n’est pas là pour jouer. » dit-elle froidement et très sérieusement. Elle lui mit alors un coup de pied dans ses parties génitales. Avec l’eau, elle marchait plus lentement, malheureusement. Puis elle décida de le griffer près des yeux avec sa fourchette, elle était sans pitié. Elle voulait vivre, elle voulait faire honneur aux roux. Sloane plongea la tête du tribut dans l’eau pour qu’il perde un peu sa respiration. Même s’il elle ne connaissait pas ses capacités, elle préférait espérer plutôt que de perdre espoir. Puis après quelques minutes sous l’eau elle ressortie sa tête de l’eau en espérant le voir mort, même si ce serait trop facile. Elle n’y croyait pas trop, elle savait qu’il était encore en vie. Sloane savait qu’elle allait prendre chère pour ce qu’elle venait de faire. Mais bon. Elle aurait préférée être contre une fille, plus facile à tuer. Elle aurait espérée une petite gamine de douze ans qu’elle pourrait tuer facilement. Si elle aurait eu la gamine qui avait les arcs, elle pensait avoir certainement une chance, mais non, il fallait que ça tombe sur un garçon, qui était surement plus grand qu’elle. La fourchette était son seul ami, son seul espoir de survivre. Pourquoi ? Pourquoi avoir passée cette porte ? Elle savait qu’il y avait anguille sous roche, mais stupide comme elle était, elle avait ouverte cette fameuse porte, chose qu’elle regrettait à présent. Sloane soupira. Elle en avait déjà marre de voir le visage du tribut, elle voulait le voir en sang, c’était son plus grand désir.

Si jamais elle perdait sa fourchette, elle devrait se servir de ses mains l’étriper. Sloane rêvait de vouloir avoir une force suprême. Une petite fille du douze contre un homme d’un autre district. Le combat n’était pas équilibré. Si seulement elle aurait eu quelqu’un d’autre, elle voulait quelqu’un d’autre. Mais elle voulait aussi le tuer. Montrer que les filles ont aussi de la force, qu’elles peuvent tuer. Elle rêvait durant un court instant avant de se rappeler qu’elle était aux Hunger Games et qu’elle devait tuer quelqu’un. Sloane n’aimait pas faire du mal aux gens. Ca lui faisait mal au cœur de devoir tuer une personne qui ne lui avait rien fait. Enfin, pour le moment. Elle savait très bien qu’au bout d’un moment elle ressentirait une haine contre le tribut. Slo mit ses mains dans l’eau, il faisait chaud. Elle voulait ouvrir sa veste, mais elle ne voulait pas prendre de risque. Elle était figeait. Sloane recula d’un pas, puis deux, puis trois. La rouquine avait de plus en plus peur de mourir.

«On est aux Hunger Games, on n’est pas là pour jouer.» Mon ton est aussi froid que le sien. «Désolé, mais je croyais que t'allais faire ça. C'est ce que font les gamins, non?» Qu'est-ce qu'on s'aime, nous. Elle essaye de me foutre un coup de pied sur les génitales. Peut-être dans le but de me paralyser à cause de la douleur. Mais l'eau jusqu'à la taille ralentit, du coup, ce n'est pas un coup atrocement douloureux. En tout cas, pas assez pour me paralyser et pour me faire prendre sa fourchette dans l'oeil. Oui, elle me blesse sur le côte du crâne, mais ce n'est pas ça qui va me tuer. Ensuite, elle me plonge la tête dans l'eau. Désolé, ma chérie, mais ça ne marche pas comme ça. Tu ne noie pas un garçon du Neuf de 17 ans avec ta petite main. Même si elle utilisait toute sa force, je reste plus puissant. Je prends appui sur mes jambes, avant de me propulser, pour sortir de l'eau. Ce qui, effectivement, marche. Elle s'y attendait, ou pas? Je n'en ai aucune idée. Mais ça ne va rien changer. Elle recule un peu. On joue les durs, avant de se la faire dans la culotte? Ohlala. Ca m'épate tellement. J'ai le sang qui bouillonne dans mes veines. Je serre ma fourchette, même si ça va peut-être m'être inutile. J'avance. Essayant d'aller le plus vite possible, je la pousse dans l'eau. Et ensuite, je la plaque au sol, en m'asseyant au niveau de son cou, en bloquant son bras droit avec mon genou, et en gardant sa tête appuyée contre le sol avec mes mains. Je ne vais pas lâcher prise. Certes, c'est abominablement monstrueux. C'est quelque chose que jamais j'avais pensé de faire dans ma vie. Quelque chose d'abominable. De monstrueux. Je vais probablement en garder des séquelles à vie. Mais c'est les Hunger Games. Je n'ai pas le choix. Je n'ai pas peur de le faire. Je dois gagner. Pour moi. Pour Eva. Pour Jakob.

Survivre. C’était le mot qui résonné le plus dans sa tête. Il fallait qu’elle tienne prise, il le fallait. Ce n’était pas pour elle, mais pour ses sœurs, pour que son père décédé soit fier d’elle. Il voulait qu’elle fasse les Hunger Games, il le voulait. Elle l’a fait. Mais maintenant, elle devait faire en sorte de ne pas mourir. Le mâle qui ce tenait en face d’elle était trois plus fort. Ca ce voyait. Une pauvre fille du district douze, c’était ce qu’elle était. Elle avait quinze ans, il devait avoir seize ou dix-sept ans.

Sloane ne savait plus quoi faire. Elle le fixait droit dans les yeux. Les représailles, elle avait peur de ça. Après avoir fait ses petites attaques, Sloane voulait reprendre sa respiration. Dans la salle où ils étaient, il était difficile de respirer convenablement, du moins, pour la rouquine. Elle se sentit poussée dans l’eau suivit d’un placage au sol. Ca lui faisait mal, elle avait du mal à respirer. Elle voulait partir. Sloane était bloquée. Il était assis au niveau de son cou. Ca lui bloquée sa respiration. Comme dit le proverbe : tomber est permis, ce relever est ordonner. Elle n’arrivait pas à ce relevait face à toute cette force. Comment faire ? Avaler de l’eau ? Non. Le pousser ? Elle n’y arrivait pas. N’arrivant plus à respirer dans l’eau, Slo quitta ce monde. Elle était morte à cause des Hunger Games.

Je la sens s'affaiblir. Jusqu'à sa mort. Et au coup de canon. Je lâche prise. Et son corps remonte des profondeurs de l'eau. Il sort, le ventre vers le ciel. Ses yeux sont ouverts. Elle semble regarder le ciel. Je ne la connaissait pas. Je ne savais ni son District, ni son âge, ni sa famille, ses goûts, ses passions... Mais je l'ai tuée. Me sens-je coupable. Oui. Au fond de moi, oui. Mais j'ai dû le faire. J'étais obligé. Tuer, ou être tué. Je lui prends le sac, et ses vêtements. Enfin, pas tous. Je ne vais quand-même pas lui prendre ses sous-vêtements. Mais si ça se trouve, je vais tomber quelque part de très froid. Et même si ses vêtements sont trop petits, ça va être mieux que rien. Je lui ferme les yeux. Quelle a été la dernière chose qu'elle a vue? L'eau? Ou moi, qui l'écrasais? J'essaye d'effacer cette image de mon esprit. Je m'éloigne de son cadavre. Un hovercraft va bientôt arriver. Et emporter son corps sans vie. Comme Jakob. Je réprime quelques larmes, avant de commencer à ranger mes affaires, plus les siens. Je devrais continuer. M'en aller, avant que je meure. Mais quelque chose m'empêche de le faire. L'image d'Eva m'arrive au cerveau. Est-elle encore en vie? Je l'espère. Elle doit gagner. Je me force à bouger. Ce serait vraiment con de mourir maintenant, en s'évanouissant. Mourir après avoir tué la fille. La mort la plus conne de l'arène? Non merci, je préfère passer. Le corps de la fille est toujours là. Ils ne l'emportent pas? Son cadavre reste là, au découvert? Je n'en ai aucune idée. Si ça se trouve, ils ont pensé que ce serait drôle que les tributs tombent sur le cadavre de quelqu'un d'autre. Ou simplement, ils ont la flemme de le faire. Mais bref. Je prends mes affaires, et je sors un des BN, que je mange, et une des bouteilles, avant de boire une gorgée.

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