J'avais peur. Les couloirs sombres ne m'inspiraient pas confiance. Il faisait très froid et je n'avais pas grand chose pour me recouvrir. Je ne faisais que marcher dans une direction en espérant tomber sur quelque chose de chaud. Après plusieurs minutes, une porte s'ouvrait à moi. En la culbutant, je me retrouvai dans une genre de mini-forêt. Un mini brouillard comme on en voit dans les filsm s'étendait à perte de vue. Je ne voyais que quelques arbres, grands, très grands. Tout ça était beaucoup trop énorme pour moi. J'étais seule et je devais me trouver quelqu'un pour m'aider.. Je ne voyais pas l'autre extrémité de la pièce. Je pourrai peut-être essayer de m'y rendre, non ? En fait oui, c'est ce que je vais faire. Donc je décidai de continuer ma petite marche. On entendait les oiseaux crier leur désespoirs de se retrouver si enfermés. J'étais triste pour eux, ils ne méritaient pas ça. Je continuai donc à avancer en prononcant un petit:

« Y a-t'il quelqu'un ? », d'une voix douce et innocente.

J'avais peur ici. J'avais très peur, j'avais peur qu'un tribut me saute dessus et me tue à coups de fourchette.. Ça doit faire mal une fourchette dans les yeux..

J'écoutais attentivement depuis que j'avais entendu quelqu'un se déplacer. J'avais peur. Qui était cette personne ? Était-elle un grand carrière fort et sanguinaire ? Était-elle une petite fille comme moi qui ne veut que sortir d'ici ? Ou bien elle pourrait être un garçon normal, d'un certain âge qui veut me trouver pour me tuer. Jamais je ne comprendrai pourquoi ils nous envoient ici. Pourquoi ils veulent tous nous tuer. À quoi cela sert-t'il ? Nous avons déjà tellement perdus ! Pourquoi nous faire perdre encore ?

De peur et de craintes, je me cacha derrière un arbre près de moi. J'entendais seulement des pas s'avancer vers moi. Cette personne savait-elle où je me trouvais ? Les pas se rapprochaient. J'avais peur, des larmes commencèrent à couler sur mes joues. Soudainement, je vis une ombre près de moi, sur le sol. Cette personne était là, près de moi, à attendre je ne sais quoi. Était-ce la fin ? Je n'avais rien pour me défendre. Je n'avais qu'une fourchette simple.. Une petite fourchette inutile qui traînait dans ma poche. Mais comment je pourrais me défendre ? Ce n'est pas du tout mon genre d'aller attaquer quelqu'un avec celle-ci. J'aurai tant aimé ne pas être là. Être avec ma famille dans mon district à préparer le déjeuner..

Je vais mourir bientôt. Je le sens et j'ai peur.. de la mort.

Cachée derrière mon arbre, j'attendais quelque chose. Mais qu'est-ce que j'attendais ? La vie, la mort, la solitude, la détresse, l'espoir.. le désespoir ? Je ne sentis qu'une minuscule bourrasque de vent, puis ensuite, ma gorge serrée, dans tous les sens du terme. L'inconnu(e) avait décidé de m'attaquer d'une façon très intelligente. Elle avait un lasso et me l'a entourée pour que je reste prisonnière. Je ne pouvais plus fuir. J'allais mourir et je ne pouvais même pas savoir qui était mon bourreau. Le plus malheureux dans tout ça, c'est que vu ma petite taille - et que mon adversaire ne devait certainement pas S'y attendre- le lasso métallique m'arriva au niveau de la tête. Je ne pouvais plus bouger, la pression était trop forte. Des coulis de sang jaillissaient de mon front. Plus il ou elle, refermait son étreinte, plus je sentais la vie me quitter. Je criais de souffrance. J'avais des sanglots. J'avais mal. Je voulait en finir. Pour atténuer mes souffrance, j'empoignai ma fourchette et l'enfonça directement vers mon coeur.. C'était râté. Je ne faisait que plus souffrir.. J'attendais le moment de mourir avec impatience. Je souffrais.. tellement. Puis, tout à coup, plus rien. Je crois qu'il avait serrée un peu trop son étreinte et que ça m'a tuée.

C'est ça être mort ? Avoir su, je me serais tuée bien avant.