Description: Une salle complètement remplie d'eau, avec une poche d'air en son milieu, au plafond. Une seule personne à la fois peut aller s'abreuver d'air. Nourriture/Eau: Eau Saline, quelques poissons non venimeux et très petits. Conditions: Force d'Eau, Eau température moyenne (tiède), Salle constamment remplie d'eau. La poche d'air ne peut qu'accueillir un seul visage pour y respirer. Aucune poigne ou autre n'est disponible pour se maintenir le visage hors de l'eau. Deux corps de tributs (PNJ'S du cinq) se trouent là, flottants. Infos: Si vous n'avez pas dormis, faites un flashback dans votre rp ci-dessous pour le souligner. Même chose si vous n'avez pas mangés/bu.
Les tributs s'y retrouvant sont Taylor Scott et Sherlyn Gordon tous deux provenants du quatrième district, celui de la nage. Bonne chance !
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Sujet: Re: Battle Round 2 Mer 22 Mai - 18:47
Une nuit de sommeil. Une nuit de sommeil, qui réussit à me requinquer, mais qui ne m'avait nullement apaisée. Le scénario de la veille ne cessait de me revenir en mémoire. Le scénario de la veille ne cessait de venir me hanter. Dans le fond, Néo était aisé, d'être déjà mort. Dans le fond, je souhaitais être à sa place ; il avait trouvé la paix. Je lui avais volé ses péchés, en transperçant ma lame dans son corps ; les flammes m'attendaient. Ma mère se retournerait probablement dans sa tombe, si elle contemplait la jeune femme en laquelle je m'étais transformée. J'étais en train de transgresser toutes ses lois, tous ses principes. Moi, qui autrefois brillais de naïveté et de candeur, me voilà désormais fichée comme le pire monstre qu'il puisse exister sur cette terre. Je savais pourtant bien que je demeurais foutue. Je savais bien que les choses allaient très mal se passer, contrairement à ce qu'avait bien pu dire mon géniteur. Papa. Qu'était-il en train de faire, en cet instant ? Peut-être me regardait-il. Peut-être espérait-il. Ou peut-être, me détestait-il ; il n'avait pas de quoi être fier. Qu'il me déteste, qu'ils me détestent tous. Si j'en venais à gagner ces jeux. Si j'en venais à achever le tout dernier tribut, je ne rentrerai pas chez moi ; je n'oserai pas. Ce fut le cœur lourd, et la mort dans l'âme, que je me relevai. Par chance, j'avais passé une bonne nuit de sommeil. La chaleur demeurant torride, je me décidai à boire un peu d'eau pour me réhydrater. Une fois ma soif enfin combler, je me décidai à décamper d'ici, n'en pouvant plus de cette atmosphère, et du poids que j'avais désormais sur la conscience. La conscience, demeure l'invention des faibles, et dans le fond, je l'étais ; je l'étais réellement. Cependant, quelque chose réussit à capter mon intention. Celle d'une petite sonnette, et d'un parachute qui tomba juste en face de moi. Était-ce possible ? Je me saisie de la chose, précautionneusement. J'espérai tomber sur quelque chose d'utile, comme une arme, ou je ne sais quoi.
Dans le premier paquet, ce fut avec joie que je découvris un brownie, suivit d'un petit mot. Crevez avec classe. Mon visage se tourna vers l'une des caméras, et un sourire ironique se dessina sur mon visage. Sans tergiverser plus longtemps, je fis un doigt d'honneur vers l'objectif ; de toute évidence, la personne se reconnaîtrait. Je ne tardai nullement à attaquer, en mangeant la moitié, souhaitant en garder pour plus tard. Je le rangeai dans l'une des sacoches de mon sac, et entrepris d'ouvrir le second paquet, beaucoup plus gros. En cet instant, je pus constater qu'il y avait réellement un Dieu. En cet instant, je pus constater que le destin ne s'acharnait plus. Dans ce paquet se trouvait une crème cicatrisante, et deux chakrams ; je savais utiliser cette arme. Tu dois gagner. Si tu gagnes, sois sûr que je ferais tout pour te conquérir. Signé P. « Soyez-en certain, si je gagne ces jeux, je vous épouserai. » Scandais-je, à moitié sérieuse. Avec deux armes comme celles-ci, j'espérai avoir mes chances de gagner le prochain combat. Je savais pertinemment que cela ne serait pas gagner d'avance, mais pour le moment, j'étais en bonne forme. Cela n'allait pas être une partie de plaisir, mais je me devrais une nouvelle fois de tuer ; c'était la loi de la jungle. Lentement, j'ouvris mon pot de crème, et en prélevai un petit peu, que je posai sur ma joue endolorie. Je poussai un léger soupir d'aise ; ça faisait du bien. Ceci étant fait, je rangeai ma crème dans mon sac, accrochai ma hache dans ma ceinture, et pris mes chakram en main. Je me devais à présent de sortir ; la porte demeurait ouverte. C'était reparti pour des heures de cauchemar.
Je dû marcher une bonne heure, avant de trouver une seconde porte ; celle que je me devais de prendre. J'étais effrayée. Je sentais la fin arriver, sans que je ne puisse la repousser. Seule, face à mon destin, je me décidai à ouvrir cette porte maudite. À peine eus-je le temps de réaliser ce qui m'arrivait, que je me fis aspirer par celle-ci. De l'eau. Il n'y avait que de l'eau. Par chance, j'étais une excellente nageuse. Étant du district de la pêche, j'étais née les pieds dans l'océan. Mais en ce qui concernait les combats sous-marins, je devais admettre que cela allait se montrer beaucoup plus compliqué que prévu. À mon plus grand bonheur, l'eau n'était pas très froide, et était même agréable.
La porte se referma derrière moi ; j'étais une nouvelle fois piégée. Bien que je sache gérer l’apnée, je n'étais pas non plus surhumaine, tôt ou tard j'allais finir par manquer d'air. Je regardai autour de moi, et je vis au loin une poche d'air. Seulement une. Le Capitole était décidément hilarant ; j'en rirais probablement, si je n'étais pas sur le point de crever. Ce fut avec horreur que je remarquai deux corps, flottant dans l'eau, et en pleine décomposition. J'avais envie de vomir. J'avais envie de mourir. Je n'eus cependant point le temps d'approfondir ma macabre contemplation ; mon adversaire demeurait là. Taylor. Le tribut que je devais affronter, c'était Taylor ; mon compagnon de district. J'avais bien fait de ne point sympathiser avec lui, tout compte fait. Pour une fois, mon asociabilité allait m'aider ; je pourrais le tuer, sans peine aucune. Sans tergiverser des heures, je me dirigeai à toute vitesse, menaçante, vers celui que je me devais d'anéantir. Mes chakram en mains, je me décidai à marquer le début des hostilités. Souhaitant l'affaiblir davantage, je jetai plusieurs coups avec mon arme en direction du jeune homme. Visant le ventre, plusieurs fois. Finissant par m'attaquer à son bras et à son visage. L'eau me ralentissait, mais j'essayai de ne lui donner aucun moment de répit. Hargneuse. Haineuse. Le tranchant du chakram se devait de le toucher, de le blesser davantage au bras. Le sang devait couler.
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Sujet: Re: Battle Round 2 Jeu 23 Mai - 0:58
❝Battle 2.❞
feat. Sherlyn.
J’entends un petit bruit et je lève la tête. Un peu plus loin je vois un parachute. Je me lève d’un bond et glisse, ce qui me fait atterrir sur les fesses. Bah bravo, je vais être beau moi au Capitole. Je me dirige donc doucement vers les cadeaux et une fois arrivé je vois un chauffe-plat et un sac de couchage. Ah tiens il y a un petit mot. Je le prends et le lis à voix haute :<< Profite de ces quelques cadeaux pour reprendre des forces. Je te souhaite une bien belle nuit. ♥>> Je lève la tête et sourie à la caméra.
-Merci énormément, qui que vous êtes je vous dois mon salut.
Je me dirige de nouveau vers le mur et m’installe dans le sac de couchage. Je remets mes trucs en peau de chevreuil et je me couche. Je suis bien au chaud et je sens mes paupières devenir très très lourdes. Je m’endors en moins de 3 minutes.
Je me réveille et je regarde à l’entour de moi… Le cadavre est toujours nu sur la glace. Combien de temps ai-je dormi ? Je l’ignore. Tout ce que je sais, c’est que mon bras me fait beaucoup moins mal. Il est pas complètement rétabli, mais je peux le bouger sans que cela ne fasse trop mal. Je décide de me lever et de continuer ma progression dans cette arène. Je ne suis tout de même pas pour rester ici indéfiniment. Je sors un petit gâteau et en mange la moitié avant de prendre quelques gorgés d’eau. Je remets le sac de couchage et le chauffe-plat dans mon sac et me dirige vers la porte. À mon grand soulagement elle s’ouvre.
Je m’y engouffre et pousse un soupir de soulagement lorsque je me rends compte que je suis sorti de cette salle de glace ! Mais il fait vraiment chaud ici, je marche tranquillement le long du couloir. Je ne sais pas où je vais aboutir, ni dans combien de temps j’y aboutirais, mais je marche. Je crois commencer à comprendre cette arène… c’est une sorte de tournois… il faut qu’on se batte et la gagnant passe au prochain niveau et ainsi de suite. Ils sont brillants quand même au capitole. Je sens bien une finale entre moi et Néo ou bien entre moi et Bart. Je me demande ce que Finn pense de tout ça.
J’aperçois enfin une porte, j’accélère le pas et l’ouvre. Je n’ai que le temps de prendre une bouffé d’air que je tombe dans de l’eau… Génial toute la nourriture est foutue. C’est alors que je vois deux corps flottant. Soudain je vois une espèce de silhouette. Je crois reconnaitre ma compagne de district. Je la vois qui nage en vitesse vers moi avec une arme dans la main. Je n’ai que le temps de me baisser et de retrouver en dessous d’elle que je la vois donner plusieurs coups dans le vide. Je suis maintenant sous elle, je la tire vers le bas en la retournant dos à moi et je lui donne un puissant coup de pied au niveau de la colonne. Je nage ensuite à toute vitesse vers la poche d’air, malgrerbla douleur a mon bras gauche, et prend deux grandes respirations avant de retourner sous l’eau et tuer l’autre fille. On va faire cela simple. Je vais l’empêcher d’aller à la poche. Je remonte une dernière fois et redescends en la regardant. Je lui fais un petit doigt d’honneur pour la provoquer. Aller Sherlyn, viens affronter ta mort.
Ce combat, allait-être des plus douloureux. Ce combat, allait-être des plus périlleux. Mais je me jurais. Je me jurais, que je me battrais jusqu'à la fin. Que je ferais tout pour gagner. Que je ferais tout pour rentrer chez moi. Peut-être devrais-je me laisser mourir ? Peut-être devrais-je me soumettre au doux baiser de la mort, qui saurait probablement m'apporter le réconfort, que ce futur chaotique ne m'apporterait jamais. Peut-être devrais-je le laisser me tuer. La victoire. Nous étions tous en quête de la victoire. Mais quelle victoire ? Qu'avait-il de glorieux, à enlever la vie ? Je n'en savais rien, et de toute évidence, jamais je ne pourrais le comprendre. Je commençai à manquer de respiration. Je commençai à manquer de souffle. Il fallait à tout prix que j'aille à la poche d'air, sinon je demeurais foutue ; morte. Ne pouvant m'y résigner, je me décidai à la rejoindre, mais je fus arrêtée par un violent coup de pied, dans la colonne vertébrale ; visiblement, il avait su esquiver mes assauts. Je me serai probablement mise à crier, si cela ne me tuerait pas. Une douleur lancinante me traversa tout le dos, une douleur pourtant pas insurmontable. Par chance, nous étions dans l'eau, et ses gestes demeuraient ralentis ; ça faisait tout de même mal. Profitant de mon inattention, celui-ci se dirigea vers la poche d'air ; je me devais d'en faire autant. En guise de provocation, celui-ci me fit un doigt d'honneur ; il était pathétique. Tellement, que je faillis en éclater de rire. Comment pouvait-il s'amuser à ce genre d’enfantillages ici ? Dans le fond, c'était peut-être ce qui nous rendait encore libres ; notre enfance, notre vulnérabilité, notre candeur à toute épreuve. Je me devais de tuer l'enfant qu'il demeurait encore, et cela sans en éprouver une quelconque émotion ; je ne commettrais plus la même erreur qu'avec Néo. Plus jamais, je ne ferai de sentiments avec qui que ce soit.
Je ne répondis point à sa provocation de bas étage. Je ne répondis rien face à son extrême grossièreté, tout simplement car je ne voulais nullement me rabaisser à son niveau. J'avais toujours su que Taylor n'était point une lumière, mais j'étais loin de me douter qu'il possédait le quotient intellectuel d'une huître ; une nouvelle fois, je m'étais fourvoyée. Je me devais désormais de passer aux choses sérieuses. Je me devais désormais de lancer une autre attaque ; il m'avait mise en colère. Je le toisai, réfléchissant à toute vitesse. En le regardant, je pus constater une faille dans ses déplacements. Je pus constater, que quelque chose le faisait souffrir ; qu'il n'était point au maximum. Son bras lui faisait mal, et bien qu'il essaye de le cacher, je pus facilement le constater. Ni une, ni deux, je me ruai de nouveau sur le jeune homme, telle une bête sauvage. Je m'emparai de son bras avec une violence non dissimulée, et le lui tordit vivement, le forçant à se tourner de dos face à moi. Avec hargne, je brandis mon chakram vers celui-ci, dans le but de lui entailler le dos profondément; du moins, essayé. Gagner. Je me devais de gagner ce combat. Qu'il meurt, qu'il crève. Profitant de l'instant, je me décidai à me diriger vers la poche d'air, et pris trois bonnes doses de respiration pour me requinquer, ne serait-ce qu'un minimum ; ça faisait du bien. Je restai à côté de la poche. Mon but, l'empêcher de respirer. Mon but, le tuer sous ces eaux. S'il tentait quoi que ce soit, je lui enfoncerai mes ongles dans le crâne.
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Sujet: Re: Battle Round 2 Ven 24 Mai - 20:40
❝Battle 2.❞
feat. Sherlyn.
Je la vois se diriger vers moi rapidement. Je ne comprends pas trop où elle veut m’attaquer. Je nage un peu vers elle histoire de la prendre de cour. Mais elle est plus rapide que moi. Je sens une douleur fulgurante à mon bras gauche. Je ne peux m’empêcher de pousser un cri. J’avale de l’eau… beaucoup trop d’eau, en poussant se cri, j’ai laissé partir toute l’air que je retenais en moi. Je sens alors une lame me lacérée profondément le dos. La douleur est tellement forte, que je me rends à l’évidence. Je vais mourir. Je vais mourir ici, tué par ma camarade de district, dans une salle remplie d’eau. Mon cadavre flottera en compagnie des deux autres. J’ai mal, des larmes invisibles coulent sur mes joues… J’ai échoué. Je n’ai pas pu venger la mort de Steven. Finn, doit pleurer et essayée de consolé Loebhan en ce moment. Ma main droite lâche l’épée la laissant couler vers le fond de la salle. Tandis que mon corps reste immobile dans l’eau je commence à voir ma vie défilé devant mes yeux. Ma rencontre avec Steven et Finn, la mort des parents de Finn, la mort de Steven, nos moments de deuils et de joies dans le district 4, ma moisson, mon interview, l’entrainement, le combat dans la glace. Avec les dernières forces qui me reste, je bouge mes lèvres en disant : Finn’
La lumière, je la vois ! Je vois une silhouette au bout. Steven c’est toi ? Steven ! J’ai échoué Steven. Je n’ai pas pu te vengé. Pardonne-moi… J’arrive Steven, nous nous retrouverons enfin mon amour. Attend moi, je viens te rejoindre, nous veillerons sur Finn’ et sa famille ensemble. Je t’aime.
Je vois mon corps dans l’eau, immobile. Je suis avec Steven, nous pleurons tous les deux. Voilà, c’est la fin de Taylor Scott. Je prends la main de Steven et nous montons vers la lumière. Cette lumière qui nous promet un avenir meilleur. Serais-ce le paradis ? Y ai-je encore le droit malgré tout ? Je vois des anges, je crois que malgré tout j’ai le droit moi aussi d’être sur un nuage et veiller sur ceux que j’aime. Je regarde l’arène de haut, je vois toujours mon corps immobile. Je suis un ange maintenant…
Plus rien. Je n'entendais plus rien. Même pas ne serait-ce qu'une once de vie, dans ces eaux maudites. Ce ne fut qu'en apercevant ce visage inerte. Ce ne fut qu'en apercevant ce corps sans vie, que je compris. Que je compris, que je venais de faire ma deuxième victime. Que je compris, que la cruauté avait-été maîtresse. Que je compris enfin, qui je demeurais réellement. Un monstre. Un monstre, et jamais je ne le répéterai assez. Un monstre. L'infamie de ce monde. L'infamie de cette vie. Qui étions-nous, pour décider de la vie et de la mort d'autrui ? Qui étions-nous, pour ôter l'espoir ? Personne. Mais je devais m'en foutre. Je me le devais. Je voulais faire taire ces émotions, et cette culpabilité ; lui, n'aurait sûrement pas hésité non plus. Il m'aurait tué de sang-froid, sans en éprouver aucune honte. Après tout, nous étions tous là pour ça ; nous demeurions tous condamnés à être des meurtriers. À quoi bon se leurrer, c'était comme ça, et je n'y pouvais rien. Je détournai bien assez vite mon regard du jeune homme. L'eau avait pris une couleur rosâtre, preuve que le sang avait coulé ; que la vie avait été enlevée. La mort flânait dans ces ténèbres, dans ces lieux maudits. Cet enfer n'avait commencé que depuis hier, mais on aurait dit que je demeurais dans cette arène depuis des siècles. On aurait dit, que l'on souhaitait me tuer à petit feu, et d'une lenteur bien calculée. Que l'on voulait m'assassiner, et m'enlever toute raison. Dieu existe-t-il réellement ? Bien que nulle personne ne puisse un jour m'enlever ma croyance, je doutais quant à sa bonne foi ; il m'avait abandonnée. Je l'avais tué. J'avais assassiné mon compagnon de district. Si j'en venais un jour à rentrer chez moi, que pourrais-je dire à ses parents ? Comment pourrais-je, ne serait-ce que les regarder dans les yeux ? Comment pourrais-je les contempler, porter le poids du monde ? Je n'en aurais pas le courage. C'était tellement facile d'enlever la vie. Tellement facile que c'en demeurait déconcertant. Cela n'avait plus aucune importance désormais ; c'était fait, et je n'hésiterais nullement à recommencer. Je ne le regardai pas. Je ne le pouvais pas. Je ne regardai nullement son corps, s’enfoncer dans le fond du bassin. Je n'étais peut-être pas si courageuse que cela, tout compte fait. Je n'étais qu'humaine. Qu'une simple mortelle, ne brillant que par sa lâcheté. Je ne cessai de reprendre ma respiration dans la poche d'air, sachant pertinemment, que je me devrais d'y rester toute la nuit. De toute évidence, je ne pourrais pas dormir. De toute évidence, cette nuit demeurerait un cauchemar. Je ne pouvais point essayer de me rassurer. Je ne pouvais point me dire, que demain sera peut-être meilleur. Demain sera exactement la même chose qu'aujourd'hui ; macabre et funeste. Un coup de canon retentit.