FUCK YEAH! J'ai survécu au Bain de Sang. TROP DE SWAG EN MOIIIIIII! Grant sera si fier de moi. Il sera probablement en train de commander mon habit, pour notre mariage! J'ai tellement hâte de niquer tout le monde par tous les trous pour gagner. Et ensuite, marier l'homme de ma vie, l'homme qui m'attend. L'homme dont j'ai conquisté le cœur. J'ai vraiment hâte de gagner. Je l'ai déjà dit, non? Bref. Je suis au milieu de plantes. Pourquoi j'ai pas emmené avec moi ma sœur de vernis à ongles, Matty? Ah ouais. La pouf du Un l'a tué. Bon. Faut que je me trouve quelqu'un d'autre. Sauf qu'il n'y a personne ici. Ils ont tous peur de moi. Ces maudites plantes sont beaucoup plus grandes que moi. Elle m'oppriment. «EH OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOH! Y'A QUELQU'UN?» Aucune réponse. Il faut VRAIMENT qu'il n'y ai personne pour me laisser gagner? Quelle bande de pas swaggeurs. DU TOUT. Je marche encore, jusqu'à que je crois un épouvantail. «Wesh, mec, bien ou bien? Et la famille?» Pas de réponse. Quel connard. J'essaye de lui foutre une baffe, sans y arriver. BREF. Survolons ce passage, merci. Je n'essayerais pas de bouffer ces plantes. Elle m'ont l'air pas du tout swag. DU TOUT. Vous m'imaginez, moi, manger quelque chose de pas swag? Bah, moi non. Si vous le faites, c'vous qui avez pas le swag dans l'âme! Pas comme moi, en tout cas. Je continue à marcher, en cherchant un peu d'eau pour pouvoir me laver.

Je marche au milieu des plantes, lorsque je sens quelque chose dans mon bras. Une sale bête a choisi de m'utiliser comme appartement pour jouer. Je commence à l'agiter, pour la faire enfuir, mais elle ne me laisse pas. Je la sens me mordre, encore et encore. Un cri strident me sort de la bouche. Je commence à la frapper avec ma poêle, et je continue encore et encore, même quand je sens qu'elle n'est plus là. On sait jamais. Peu après, je m'arrête, comme la douleur commence à être un peu trop. «S'pèce de connasse!»

Je me sens... bizarre. Chaude. Chaude comme la braise. Chaude comme quand Grant m'a touchée pour la première fois. Comme quand j'ai rêvé de lui dans mon lit. Comme quand... Tiens, un papillon. Aussi grand qu'une maison. Rien d'étrange. Absolument rien. Mais rien du tout. Je sens vaguement quelque chose couler le long de ma culotte. Je baisse la tête, ce qui me procure une douleur intense du côté droit de ma tête. Et je vois ce que j'aurais espéré de ne voir pas ici. DU SANG. J'AI MES RÈGLES. DANS L'ARÈNE. BORDEL. DE MERDE. DE CHIOTTE. Un cri sort de ma bouche. Grant, aide-moi, putain! Envoie-moi des tampons! Je trébuche, et je me retrouve face à terre. Je vois la terre voler, devenir rouge, m'attaquer. Et je crie encore. Avant de m'évanouir.

Je me réveille, fraîche comme un tampon. Mais mon bras qui a été mordu par le serpent est engourdi. Comme si une vache l'avait utilisé comme lit. Je me relève, en tenant ma poêle, et je recommence à marcher vers... je ne sais pas où. Qu'ils viennent, les autres. Ils vont goûter ma poêle dans leur figure immonde. Et je vais utiliser leurs cheveux comme tampons. Ma voix se baisse en un murmure. «Venez, bande de bananes vertes.»

Marcher, encore, et encore. Je ne sais pas depuis combien de temps je le fais. Depuis que je me suis enfuie de cette maison de fous, en fait. Je suis loin des autres, ce qui m'enthousiasme pas. Je dois les tuer le plus tôt possible. Pour retourner chez Grant. Et le noyer de baisers. Et baiser avec lui. Et lui faire des gosses. DES MINIS GRAAAAAAAAANTS. Ils seront si choux! Mais bon. Je continue à marcher, en espérant de croiser quelqu'un. Pour le buter avec classe et style. Cependant, mon bras gauche est encore engourdi. Qu'il aille se fait enculer par un panda obèse. Je peux vivre sans lui.

Bordeeeeeeel. Pourquoi dois-je avoir mes foutues règles des chiottes de sa mère de cette salope qui traverse la rue MAINTENANT? Bordel de chiotte de... Calme-toi, Penny. Calme-toi. Calme-toi... «PUTAAAAAAAAAAAAAAAAAAIN!» Azy, ça fait du bien de crier. C'la crise! Je veux pas mourir à cause de ça. J'ai mal au ventre. Foutues règles de mes deux. J'ai l'impression de pisser un panda en surpoids.

Je mange un de ces hideux bidules pas swag à côté de moi. La faim qui me tenaille le ventre est trop forte pour que je résiste. BEURK. C'est juste... atroce. Pourquoi personne m'envoie un bon plat de viande de je-sais-pas-quoi? Ou un peu de viande de Shannon, ce serait pas mal. Mais bon. Je pense que je vais devoir me contenter de cette... chose dégoûtante. Jusqu'à que je trouve quelque chose de bon. Et je continue à marcher, en maudissant dans ma barbe mon idée d'avoir pas pris un sac. Bordeeeeeeel...

Aïe ! Les cannes-à-sucre sont en train de se faner... Ce qui signifie qu'elle ne sont pas comestibles ! Penny sera atteinte d'un mal de ventre dans les prochaines heures à venir (en plus des douleurs dues à ses règles). Quelque peu dérangeant, mais rien de grave !

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