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 How to survive : Chapter One.

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MessageSujet: How to survive : Chapter One.    How to survive : Chapter One.  EmptyDim 5 Mai 2013 - 17:16



How to survive : Chapter One.  900262GaspardUlliel2
J'arrivais au pied des immenses montagnes. Les parois rocheuses étaient très abruptes. Trop abruptes. Une chute serait fatale. Mais il devait bien y avoir quelques petits plateaux pour se poser... Grimper là-dessus n'allait définitivement pas être un jeu d'enfants, mais c'était toujours mieux que de rester ici, à attendre la mort. Heureusement, j'avais pris un peu d'avance sur les autres. Je remerciais intérieurement mes années en forêt, à couper du bois pendant huit heures à douze d'affilées. Mon visage était toujours maculé de gouttelettes de sang. Elles avaient commencé à geler à cause du froid environnant. L'image du cadavre de ma victime s'invita dans mon esprit. La culpabilité allait probablement me ronger toute ma vie... Mais pour l'heure, j'étais en vie. D'ailleurs, mon corps ne ressentait pratiquement plus ce froid. J'avais tellement couru que j'en transpirais presque. Mais la sensation de gel reviendrait bien vite si je ne me dépêchais pas de bouger un tant soit peu.

J'enlevais mon sac et le posais devant moi tout en m'agenouillant. Il fallait que j'organise et range mes affaires : j'allais avoir besoin de mes deux mains pour grimper. J'attachais le manteau supplémentaire à ma taille, fourrais la hachette dans le nœud dudit manteau et faisais de même avec celle qui se trouvait dans mon sac, un peu à l'instar d'une ceinture à laquelle on attacherait une épée. La tuque récupérée sur le macchabée avait déjà rejoint celle qui trônait sur ma tête. J'en profitais pour faire un rapide inventaire : une boite de jus, un bol, une couverture, un sac de couchage... Une cuisse de poulet ? Sans me poser plus de questions, je refermais le tout et installais à nouveau la charge sur mon dos. Bon... Mon petit Grant, c'est le moment de montrer que tu sais te servir de tes muscles ! Et mon regard se posait vers les hauteurs de cet immense amas de roches et de neige. La tâche s'annonçait définitivement ardue.
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MessageSujet: Re: How to survive : Chapter One.    How to survive : Chapter One.  EmptyLun 6 Mai 2013 - 0:18

Je me saisis d'un premier appui, puis d'un autre, et un autre, et ainsi de suite. Ce n'était même plus "grimper", c'était plutôt "escalader". Mes doigts me faisaient atrocement souffrir. Et ce malgré les gants, qui commençaient d'ailleurs à s'effilocher à cause du contact brute avec la roche. Le froid n'aidait pas non plus. L'adrénaline était retombée d'un coup et la puissante chaleur que dégageait mon corps était partie avec. Je me bénissais intérieurement d'avoir eu l'intelligence de me procurer une tuque supplémentaire. Ma culpabilité ne me dérangeait même plus, tellement j'avais peur de crever comme une merde, là, dans le froid et le néant. Si je devais mourir au sein de cette arène, autant que ça soit en combat. Une mort digne de ma personne quoi. Je souris légèrement à cette dernière pensée. En tous cas, je n'avais pas perdu mon humour narcissique en chemin.

Après une bonne vingtaine de minutes d'escalade, je débouchais finalement sur un sentier enneigé plus praticable. Quelques rochers trainaient ici et là, mais au moins, je pouvais marcher. Certes, la pente restait plutôt raide... Néanmoins je préférais voir la chose du côté positif : c'était moins pire que tout à l'heure et mes mains n'allaient pas être réduites à l'état de lambeaux. Mes dites mains libres, je dégainais une hachette de ma "ceinture" improvisée. Étant donné l'esprit particulièrement tordu des créateurs du jeu, je préférais me montrer prudent. Qui savait quelle bête sauvage trainait dans le coin, en quête d'une proie à abattre. Des loups peut-être ? Des ours ? Ou pire... En fait non. Je ne souhaitais pas penser au pire. Garder la tête vide. Garder le contrôle sur tes émotions. Courage mon petit Grant.

Le vent soufflait en descendant de la montagne, ce qui rendait la grimpette d'autant plus ardue. Et puis merde. J'allais faire une pause. Je cherchais des yeux un cailloux plus plat que les autres. Une sorte de plateau qui pourrait me permettre de voir les autres tributs arriver de loin. Et accessoirement de reposer mes fesses sur quelque chose d'un tant soit peu à l'aise. Bref. Comme prévu, mon derche vint rencontrer la pierre. Froide. Glaciale. J'observais vers le bas de la montagne, toujours à l'affût du moindre ennemi. J'avais un magnifique panoramique du flanc de la montagne. Personne n'allait pouvoir échapper à mon champ de vision. Je sortis ma brique de jus et en bus deux gorgées. Je n'allais certainement pas tenir trois siècles avec ce peu de ressources... Il fallait que je trouve à bouffer. Et accessoirement à boire. Au pire, j'allais bouffer de la neige. Deux en un. Tu es stupide Grant. Définitivement.
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MessageSujet: Re: How to survive : Chapter One.    How to survive : Chapter One.  EmptyMar 7 Mai 2013 - 4:20

Se poser quelques minutes pour mettre de l'ordre dans mes pensées m'avait fait du bien. Je me sentais plus léger, plus... Serein ? Quoique serein n'était pas exactement le terme approprié, étant donné que je me retrouvais piégé dans une arène à devoir tuer pour survivre. L'image de ma victime me revint en tête : ses pleurs, ses supplications, ses cris... Et pourtant, je l'avais quand même abattue. Les remords recommençaient à me ronger. Il fallait que je me change les idées. Être distrait par ce genres de souvenirs n'allait définitivement pas m'aider à gagner les jeux de la faim. Inspiration. Concentration. Expiration. Je soupirais longuement avant de remettre le sac sur mes épaules. Je devais bouger où j'aurais vite fait d'être rattrapé par les autres tributs.

D'ailleurs, les coups de canon qui retentissaient au fur et à mesure des morts me faisaient fichtrement froid dans le dos. Alors oui, j'étais peut-être responsable de l'un d'entre eux, mais il y en avait eu combien d'autres ? Trois ? Quatre ? Nous étions douze. Il restait au maximum huit personnes en lice pour la place de grand vainqueur. Jakob ? Noah ?... Il m'avait semblé voir le petit me suivre. Mais visiblement, il ne se trouvait pas ou plus avec moi. Faisait-il partie des victimes ? De nouveaux regrets commençaient à m'envahir. Il était courageux ce gosse. J'aurais pu lui venir en aide... J'aurais dû lui venir en aide. Je crachais dans la neige comme pour essayer d'expulser cette amertume de mon être. J'espérais intérieurement qu'au moins l'un des carrières eut péri. Parce que "l'espoir fait vivre" dit-on. Après tous les sacrifices que je venais de faire, je me devais de gagner. J'avais déjà perdu mon humanité en tuant cette pauvre fille, je ne pouvais décemment plus reculer. Je me levais promptement, mes hachettes bien en mains, toujours prêt au cas où du gibier pointerait le bout de son nez, mais aussi et surtout pour être prêt face aux potentielles attaques. Je devais rester sur le pied de guerre, mes sens en alerte, à l'affût de l'ennemi. Mes jambes commencèrent à reprendre leur ascension. Machinalement.

Alors que je marchais en me plaignant à moi-même du froid et de ces conditions de survie plus déplorables encore que les conditions de vie du district le plus pauvre, je crus apercevoir une silhouette au loin. Une forme d'animal se dessinait au fur et à mesure que je me rapprochais de ladite silhouette. Mon repas du soir tiens... J'avais beau ne pas avoir de quoi faire un feu, je crevais tellement la dalle que je pouvais littéralement manger cette viande crue. Beh oui, les muscles, il fallait bien les nourrir ! Lorsque je fus à une distance raisonnable, je me positionnais correctement pour viser avec une de mes hachettes. Armer. Cibler... Tirer ! Alors que la hachette en question se dirigeait droit vers la bête, au dernier moment, une énorme bourrasque de vent vint dévier la trajectoire de mon projectile. Il n'en fallut pas plus pour faire déguerpir l'animal. Je soupirais, rageais, donnais quelques coups de pieds dans le vide puis me résignais finalement à aller chercher ma hachette, qui avait arrêté sa course grâce à une énorme motte de neige. Point positif : au moins je savais qu'il y avait des choses à bouffer sur cette foutue montagne.

J'observais la motte de neige. Elle était plutôt grande. Peut-être que la creuser serait une bonne idée. A mon humble avis, la nuit allait se montrer rude. Faire un "abri" de fortune me permettrait de me couper du vent une fois le soir venu. Vent qui d'ailleurs descendait du haut des sommets montagneux et qui rendait la montée d'autant plus difficile. J'allais faire en sorte de camoufler l'entrée et la motte en elle-même grâce à des rochers bien placés. La nature avait déjà fait le plus gros du travail et la motte s'incrustait parfaitement au flanc de la montagne. Avec ces bourrasques intempestives, personne ne remarquerait l'entrée creusée si elle était correctement "maquillée". Surtout que ce coin de la falaise était particulièrement escarpé et menait à une impasse totalement visible. J'avais manqué deux à trois fois de m'éclater le crâne sur la roche juste pour récupérer cette hachette. Ou pire, de finir dans le vide. Alors s'y aventurer "pour une promenade de santé" ou "par simple curiosité" relevait du suicidaire. Finalement, les discours de ce pingouin à l'atelier de camouflage allaient peut-être finir par me servir... Qui savait. Et puis, les esquimaux dormaient bien dans des igloos, alors pourquoi pas moi dans une motte de neige ? De toutes façons, si ce n'était réellement pas une bonne idée, les parois parleraient d'elles-mêmes en s'effondrant.

Je posais mon sac à même le sol, attachais l'une des hachettes à ma ceinture-manteau, gardais l'autre dans ma main gauche et prenais le bol de fer dans ma main droite. Ça ferait office de pelle. Et hop. Je me mis frénétiquement à creuser ce gros tas de neige du côté opposé d'où venait le vent. Deux heures, trois heures, possiblement quatre heure passèrent et j'étais sur le point d'achever mon "œuvre". La notion du temps m'échappait quelque peu depuis mon entrée dans l'arène, mais tout ce qui m'importait, c'était cet "igloo" improvisé. J'aperçus quelques lueurs orangées parcourir le ciel. Le soleil se couchait déjà ? Non... Aussi rapidement ? Peut-être que c'était mon esprit qui me jouait des tours. L'effort fourni pour cet abri avait été considérable. Dans un ultime effort, je déplaçais des rochers ici et là, en espérant que ça fasse illusion. Personnellement, mes yeux me disaient que c'était totalement parfait, mais après... Qui savait ce que nous réservaient les autres tributs dans leurs manches. Au moins, si la nuit approchait réellement, j'avais un endroit où dormir. Je rentrais ainsi péniblement dans cette motte de neige creusée avec mon sac, et positionnais quelques cailloux dans l'entrée, toujours pour fondre la chose dans le décor. Je colmatais les petites brèches d'un peu de neige et le tour était joué. Le calme et le silence vinrent s'installer. Une flopée de pensée m'envahissait à nouveau. La fille morte... La faim... La soif. Demain, j'allais devoir chasser. En attendant, je me contentais de mordre dans la modique cuisse de poulet et de boire encore deux petites gorgées de jus. Je remplissais le bol de fer de neige. Peut-être en espérant que celle-ci fonde et me procure de l'eau... OUI ! C'était encore permis de rêver. Grantinou, tu es un imbécile fini. Ou pas. Tu as quand même construit un abri. Même qu'il est caché !
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MessageSujet: Re: How to survive : Chapter One.    How to survive : Chapter One.  EmptyMar 7 Mai 2013 - 13:58

Manger du poulet cru. C'est dangereux. Même la population du septième district devraient le savoir ! Ton personnage sera donc malade comme un fou toute la nuit. Il sera ensuite excessivement fatigué pendant le jour 2, vu qu'il n'aura fait que régurgiter ce qu'il avait avalé. Aussi, il aura faim, très faim.

Des questions ? MP Swan Smile

P.S: Très bonne idée pour l'abri !

Dans le pire des cas. MP Swan Smile
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MessageSujet: Re: How to survive : Chapter One.    How to survive : Chapter One.  EmptyMer 8 Mai 2013 - 3:06

Après trois bonnes dizaines de minutes à ne rien glander du tout, je décidais finalement de me dégourdir les jambes. Je ne pouvais décemment pas rester là, à ne rien faire, en attendant qu'il fasse noir. En effet, la nuit ne semblait pas vouloir pointer le bout de son nez et mon estomac gargouillait malgré les quelques bouchées de poulet que je venais d'ingurgiter. Il me fallait de la graisse. De la viande. De la viande rouge. Un truc qui nourrissait quoi ! Je débouchais l'entrée de mon confortable igloo improvisé, y laissait mon sac mais emportait mes hachettes. Je pris soins de camoufler l'ouverture derrière moi avant de partir à la chasse dans ces immenses montagnes. Quelques lueurs orangées perçaient toujours le ciel. Je haussais les épaules. J'avais probablement une à deux bonnes heures avant que la nuit n'envahisse complètement l'arène.

Je me mis en route, progressant dans la neige sans trop d'encombres. Mes mains étaient fermement agrippées aux manches en bois. J'étais prêt à toute éventualité, mais je doutais fortement subir une attaque aussi proche de la nuit. Les gens saints d'esprit, par prudence, allaient probablement rester là où ils étaient ou, comme moi, se promener dans "leur périmètre". Quoique personne n'était réellement censé ici-bas. Les carrières en premier. Ils paraissaient prêts à tout pour nous exterminer jusqu'au dernier et offrir un spectacle bien gore au Capitole. Je frissonnais rien qu'en essayant de penser à ce qu'ils avaient pu faire à leurs premières victimes. Je ne souhaitais définitivement pas tomber sur l'un d'eux. Ou encore pire, sur les trois d'un coup. J'allais morfler sévère sinon. Au pire des cas, j'envisageais fortement le suicide... En fait non. Je m'aimais trop pour me tuer. Mais n'était-ce pas préférable à la torture et à l'humiliation ? Qu'est-ce que tu racontes, bordel. Grant ! Tu dois gagner ! Arrête de déblatérer des putains conneries pareilles.

Au bout d'une vingtaines de minutes à errer dans le coin, je tombais enfin face à du gibier. Un bouc. SUPER. ENFIN un vrai repas sur pattes. Ni de une, ni de deux, je m'approchais le plus silencieusement vers la bête. Une fois à une distance raisonnable, je me mis en position pour tirer correctement. Il ne fallait pas que je rate encore une fois ma proie. C'était le tir de la dernière chance. Positionner. Armer. Cibler... Lancer ! Le projectile fusa sur la pauvre bête, mais celle-ci ne tomba pas de suite à terre, se tournant même vers moi pour me trouer le cul avec ses cornes. Je lui envoyais promptement ma seconde hachette en espérant que celle-ci fasse mouche. Alors que le bouc continuait sa progression vers moi, il s'effondra dans la neige lorsqu'il se prit l'arme en plein dans les pattes. Je pris une grande respiration. J'avais eu chaud. Je rattachais mes hachettes à ma ceinture/manteau et positionnais la bête sur mes épaules, direction "la maison".

Une fois à côté de mon abri improvisé, je m'asseyais sur un rocher du coin pour dépecer l'animal. Ou tenter de dépecer l'animal. Beh quoi ? Je n'avais pas l'habitude de faire ça moi ! On ne passait pas de bûcheron à chasseur du jour au lendemain les cocos. Je débouchais l'entrée de ma grotte et y jetais vulgairement les morceaux de viande que je récupérais. J'allais avoir tout le loisir de faire le ménage une fois fini. Je jetais les os sur lesquels je tombais dans le vide. Pareil pour la tête qui me faisait littéralement flipper. Une bonne demie-heure plus tard, j'avais enfin terminé de "dépecer" ce truc. Je gardais la fourrure grossièrement coupée sur laquelle demeurait encore quelques morceaux de viande impossibles à détacher. Elle pourrait toujours servir de couverture si la nuit devenait trop rude. Le ciel se faisait de plus en plus sombre. Mais un violent mal de ventre commença à me prendre les tripes. Alors avant de rentrer dans mon igloo improvisé, je vomis dans le vide. Une fois. Deux fois. Trois fois... Dix fois. Je ne comptais plus. Puis la chose sembla se calmer. Cependant, le mal de ventre persistait.

Je pénétrais dans mon abri, remettais des cailloux devant l'entrée et colmatais les petites brèches avec de la neige. J'avais une dizaine de petits morceaux de viande plutôt convenables. Je m'en saisis d'un et l'avalais d'une traite. Il fallait que je mange absolument. J'étais quasiment persuadé que c'était la faim qui me faisait cet effet là. Une fois l'estomac rempli, le mal de ventre s'atténua légèrement sans pour autant disparaitre. Ça me tiraillait le bide de partout. Je sentais que j'allais passer une très mauvaise nuit. Dans un ultime effort, je creusais un trou peu profond au sol pour y mettre mes morceaux de viande restants et les recouvrais de neige. Pour les conserver. Ou pour avoir plus de place pour dormir ! Je ne voyais quasiment plus rien. Je sortis la couverture hypothermie, le sac de couchage du sac et détachait le manteau que j'avais autour de la taille, balançant mes hachettes quelque part dans mon minuscule abri. Hop. En deux temps trois mouvement, je me retrouvais dans ledit sac de couchage, surplombé par la couverture, le manteau supplémentaire et la fourrure en charpie du bouc pour me couvrir. La nuit allait être longue... Courage Grantinou. Que la force soit avec toi.
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