Que Colosseum commence..

Spoiler:

Finalement, j'avais failli y passer à la dernière arène. Les critiques disaient toutes sortes de choses, du genre: « Mauvaise idée d'endroit », « Édition trop courte », « Mauvais Planning », « Trop de pièges », « Un gagnant non mérité ». Etc, etc, etc, et j'en passe ! Mes mains tremblaient depuis ce temps, où j'essayais de faire la meilleure arène qui soit. C'est en regardant une chaîne de tournois d'échecs que je trouvai finalement mon idée. L'inspiration maintenant revenue. Ils ne pourront plus jamais rien dire ces critiques, et je n'aurai jamais plus la lame sous la gorge ! Parce que moi, Blake Klaus, est le seul et sera le meilleur des créateurs Hunger Games!

Pendant jours et nuit, j'ai fait des croquis, dessinés des salles, trouver des endroits, aider à la conception. Mais, c'est aujourd'hui le grand jour. Le grand jour où, 24 tributs vont se retrouver face à la mort. Où ils devront survivre pour retourner dans leur district. Cette année, c'est différent. À la place de seulement 12 tributs, il en aura le double. Soit 24, un garçon et une fille de chaque districts. Je pense que ceux du deux on beaucoup de chances de s'en sortir, mais ce n'est que mon avis personnel. Je me levai donc de ma chambre improvisée et, après une douche chaude, arrivai enfin à la salle de commande. 10h29, dans une minute, ma vie allait commencer. J'avais tout mis dans cette arène. Si je ne faisais pas quelque chose de superbe, le Capitole allait me remplacer. Pas en me remettant en prison, non non, en me tuant. De sang froid, ils vont tuer Blake Klaus, en prétandant à une mort subite ou une maladie dégénérative non perçue avant. J'avais peur, mais j'étais excité. J'adorais tuer des tributs. C'est pourquoi, lorsque mon nouveau co-créateur, Joshua, m'indiqua de peser sur le bouton, que je le fis. Ça y était. Les deuxième Hunger Games peuvent enfin commencer !

Puisse le sort vous être favorable !

©Didi Farl pour Never-Utopia

Faux + sac
Épée + sac
Hache (double tranchant) + sac
Lasso + sac
Arc + 4 flèches + sac
Couteaux (3) + sac
Shurikens (4) + sac
Hachettes (2) + sac
+ 11 autres sac.

Portes:
1-2-3-4-5-6-7-8-9-10-11-12-13-14-15-16-17-18-19-20-21-22-23-24

C'était l'heure. Le décompte avait à présent commencé. Inutile de vous dire que j'étais au plus mal. Que la peur s'emparait de moi. Que j'espérais que l'on m'achève, maintenant. Mourir de la façon la plus douce qu'il soit, sans avoir à affronter mon destin. Pourquoi ne m'étais-je point enfuie ? Pourquoi étais-je encore là ? Leur haine, le froid de leur lame me paraissait bien plus belle, que l'instant actuel. À présent, mes pensées étaient destinées à ma famille. À mon père, ce brave soldat. Celui qui avait combattu avec nous, après la mort de notre chère mère. Celui qui avait toujours été là, bien qu'il demeure tout aussi perdue qu'elle. Cette homme pourtant vulnérable, qu'elle avait du relever à plusieurs reprises. Mais qui s'était battu pour nous offrir ce qu'il y avait de mieux ; malgré nos bavures. Une larme coule. Une larme que je laisse s'échapper, avant d'entrer dans le tube. Je n'adresse aucun regard à ma préparatrice, qui elle n'en mène pas large. Qu'ils aillent tous se faire voir. Qu'ils aillent au diable. C'était à cause de eux si j'en étais là. Eux, ainsi que leur goût prononcé pour la cruauté.

Une fois à la surface, je pus apercevoir une énorme pièce, qui ressemblait à un château ; troublant. Je regardai autour de moi. Chaque tribut se tenait là, à l’affût du coup de canon, qui sonnerait le massacre. Une fois que le coup de canon retentit, je me ruai vers le sac avec la hache et m'en emparai. Plus rien n'avait désormais d'importance. Tout ce que je souhaitais, c'était m'en sortir vivante ; en sortir indemne. Tout ce que j'espérais, était que personne n'aurait la stupidité de venir m'attaquer. Que personne ne m'obligerai à commettre la faute ; j'aurais tellement honte de me conduire ainsi, devant ma famille. Elle qui me connaissait si angélique, si scrupuleuse, j'allais me transformer en bête sanguinaire ; je n'avais guère le choix. Ne demandant point mon reste, je me dirigeai au pas de course vers le porte numéro 21.

L'endroit était très sombre, presque noir. On voyait au loin la corne d'abondance qui reflêtait de diverses choses flambloyantes. J'arborais un sourire en voyant mes voisins: Deirdre et la petite du six. J'attendais que les soixantes secondes se termines. Je mourrai d'impatience de courir. Malheureusement, nos stylistes venaient de tous nous annoncer qu'il fallait quitter la corne le plus rapidement possible. Nos alliances donc quasiment dissoutes, il va falloir que j'aille du flair. Que je sois fort. Que je sois parfait. Si j'ai mes marteaux, ou l'équivalent, je serai parfait. Tout à l'air d'aller pour le mieux.

Le coup de canon sonnant le début de la deuxième édition des Hunger Games sonna. Mes jambes n'attendirent pas plus longtemps, en moins de deux, j'étais arrivé à la corne. J'étais un des premiers et je cherchais prestement un sac. Je vis quelques-autres tributs arriver pour prendre des sacs. Mais moi, je cherchais MON sac. Celui avec les marteaux. Finalement, je vis une tribut prendre un sac avec deux hachettes. Rapidement, dans ma tête, je me suis dis: « Ah bah, ça, ça va faire ». D'une rapidité inouïe que je ne me connaissais pas, je sauta sur le tribut et lui vola son sac où y était accrochés des hachettes. Vite fait, et rapidement, je partis et pris une grande porte où était marqué le chiffre 1.

Je ne sais pas ce qui m'attendais, mais ça n'avait pas l'air d'être très très drôle.

L'heure fatidique arrivait, petit à petit. Moi, Eva Candace Kleiner j'allais être envoyée dans une arène avec 23 autres tributs, qui voudront ma peau. Mon styliste m'avertis que je n'aurai que le temps de prendre un sac et de m'enfuir. Parfait, je n'aurai pas à tuer tout de suite. Ça me va parfaitement. J'entrai donc dans le tube, munit de ma tenue, qui me protégerait des intempéries, dans cette arène. Elle n'était pas normale. Nous étions dans une salle relativement sombre, mais j'ai quand même pu apercevoir Jan, à quelques stations de moi. J'espère que je le retrouverai tout de suite après le bain de sang. J'avais besoin de lui, c'était comme ma moitié. Depuis que le trio est défait, moi et Jan sommes sans cesse ensemble. Encore plus qu'avant. Et ce n'est certainement pas ici que ça changera. Un de nous deux rentrera. Il le faut, pour ne pas faire honte à notre district, et Jan le sait autant que moi. Jan sera le prochain gagnant des Hunger Games, je vais le faire gagner coute que coute.

Le gong retentissa, d'un coup sec. Ça me surprit et je pris quelques secondes de retard. J'allais devoir courir vite. Courir pour sauver ma peau. Je voulais survivre. J'aperçu alors un sac avec trois couteaux accrochés. C'était parfait. Mon arme favorite - dans les circonstances - était à ma disposition. Je couru, aussi vite que possible. Je me démenais comme pas possible. Personne d'autre n'aurait ces couteaux avant moi. J'étais rendue à la Corne, ils étaient miens, maintenant. Une arme capable de tuer à distance et au corps à corps. Parfait. Je ne prit pas le temps de vérifier le contenu du sac que j'apercu un gros 17 écrit sur une... grande porte. Je me dirigeai donc vers celle-ci en continuant encore et toujours de courir. En espérant que le chiffre de mon âge me porte chance...

C'était l'heure. L'heure de rentrer dans le grand bain. L'heure de se jeter dans la bouche du loup. L'heure de se battre. L'heure de tuer. Une tonne de choses défilaient dans ma tête comme des flashs. J'avais vécu si peu longtemps. Je paniquais clairement. Mais il fallait que je garde la face. Si ça se trouvait, mes amis me regardaient. Ma famille me regardait. Ma femme me regardait. J'allais devoir me montrer fort pour eux. Remporter la victoire pour revenir auprès des miens. C'était nécessaire. Viscéral. Je n'avais rien vécu... La vie m'ouvrait tout juste ses bras. Il fallait simplement que je l'emporte. Courage Klein. Je croyais en moi. Je croyais en mon amour. Je croyais en ma volonté de vaincre.

Ce fut ainsi que vêtu à l'image d'un bûcheron (le district sept devait en être content), ma plate-forme s'éleva dans l'arène. Le compte à rebours débuta. La salle ressemblait à celle d'un château. Lugubre et bizarre à souhait. Ça me faisait froid dans le dos... De la sueur perlait désormais de mon front. Le stress grimpait à vitesse grand V et mes mains devenaient étrangement moites. J'avalais difficilement ma salive. Le type du deux était juste à côté de moi. L'idée de l'affronter ne me disait pas plus que ça... J'aurais vite fait de finir découper en une multitude de cubes. Je sentais que j'allais devoir courir vite... Très vite même si je voulais avoir une chance de réchapper au bain de sang vivant.

Le compteur atteignit le chiffre zéro. Et aussi vite qu'il n'en fallait pour dire "ouf", j'étais lancé dans ma course. Il n'y avait plus rien dans ma tête. C'était le grand vide. La concentration absolue. Je devais l'emporter. Je n'avais pas le droit de mourir. Je n'avais pas le droit de priver ma fille de son père. Je n'avais pas le droit de priver ma nouvelle famille d'un fils ou d'un mari. Je DEVAIS gagner. Arrivé à la corne d'abondance, je me saisis du sac auquel était accroché ce qui ressemblait le plus à une pioche : une faux. Etant donné le choix qui se présentait à moi, j'en déduisis que j'étais arrivé vers les premiers. Parfait. J'allais pouvoir fuir le plus vite possible et me terrer dans un coin tranquille. Je m'engouffrai dans la première porte qui me passa sous la main. Celle qui portait le numéro neuf.

Le jour J était arrivé et Arizona était prête. Au contraire d'Orion. Elle avait revêtue la tenue des jeux, du moins de cette édition et écoutait les conseils de sa stylistes, qui lui disait qu'ils n'auraient pas le temps de tuer lors du bain de sang. Arizona expira donc lentement : au moins Orion ne risquait rien pour le moment. Ils montèrent donc dans les fameux tubes transparents pour attendre le décompte des 60 secondes. Arizona étudia la pièce durant tout ce temps. Ils étaient dans une sorte de château. Elle était séparée de son frère par un autre district. Et enfin, il y'avait... 24 portes, ce qui signifiait que chacun devait donc prendre une porte différente des autres. Elle échangea un regard avec son frère, lui faisant la promesse silencieuse de le retrouver le plus rapidement possible, avant que le coup de canon annonçant la fin du décompte ne se fasse entendre.

La brunette courut donc jusqu'à son sac, avec son arc et ses flèches et n'attendit pas de savoir si Orion avait eu le sien. Elle savait qu'il se débrouillerait seul pour cela et puis il n'avait pas vraiment besoin d'armes puisqu'il ne savait pas vraiment se débrouiller avec. Puis, elle se dirigea à toute vitesse vers la porte 23, en espérant que le jour de son anniversaire, et donc de celui d'Orion, allait lui porter chance, tout en espérant qu'Orion allait s'en tirer sans elle...

Il ne restait que quelques secondes avant le lancement de la deuxième édition des Hunger Games, et il faut dire que j'étais plutôt en stress, puisque d'après ce que j'avais entendu dire, ce n'était pas non plus une partie de plaisir, bien au contraire, plus trash c'est dur.
Je sentais l'atmosphère qui commençait à se rafraîchir, une fraîcheur plutôt agréable sur mon corps qui commençais à s'échauffait étant donnée l'angoisse, c'était plutôt bienvenue.

Arrivé en haut, je voyais le compteur sur lequel les secondes s'affichaient, 54,53,52, je sentais que cela allait être l'expérience la plus inoubliable de ma très courte vie.
Il me semblait entendre une voie, je ne savais pas si je les imaginais, ou si elle était bien réelle, " le courage n'est pas une force " , " je t'aiderai même si...." , ..... et puis plus rien, je savais bien ce que c'était, mais je devais le garder pour moi.

Et là à 1 seconde du départ, je sentis comme une seconde force en moi, comme une seconde nature s'éveiller, et dès que le top fut lancé, je partis aussi vite que je le pouvais, sans même chercher à regarder aux côtés, la seule chose que je voulais, c'était prendre un de ces mystérieux sacs ainsi qu'une des armes qui vont avec.

Juste le temps de mettre la main sur le sac attaché au lasso que déjà les autres "personnes" commençaient à se diriger vers les différentes portes de l'arène.
Dès que je levai mes yeux, je vis le chiffre 20 et je su que c'était ce chemin que je devais prendre.

Me voilà embarqué dans les hunger games, personne dans mon district a voulu me sauver, personne n'a eu le courage d'affronter ce que j'allais affronter. A leur place j'aurai fait exactement la mêmes chose ... le sort ne pas été favorable et j'allais en payer le prix. Avant de monter dans le tube qui me mènera tout droit vers l’arène ma styliste m'indique de quitter la salle du bain de sang rapidement car de l'acide allait être jeté. De l'acide ? Ce mot me fit froid dans le dos, je n'étais pas encore dans l’arène et j'avais déjà peur. J'ai 13 ans et je sais très bien que les tributs de carrières ne vont pas se gêner pour me tuer, ils veulent gagner à tout prix ! Je sais que je vais mourir, mais comment ça je n'en sais rien, la seule chose que je sais c'est que je ne tuerai pas par plaisir si je tue quelqu'un c'est qu'il m'aura attaqué. Je trouve vraiment ces jeux horrible, les petits comme moi n'ont vraiment aucune chance de s'en sortir et j'ai bien vue dans les yeux de ma mère qu'elle me regardait pour la dernière fois. Je rêve de rentrer chez moi, mais il ne faut pas se voiler la face je n'ai aucune chance de survivre parmi toutes ces personnes plus forte que moi. Mon seul atout est la ruse, je suis intelligent et réfléchis avant d'agir, je ne fais pas n'importe quoi.

Le moment est arrivé, je monte dans le tube et lance un dernier regard à ma styliste qui me regarde les larmes aux yeux. La montée fut rapide, on se trouvait dans une grand salle, une salle qui semble appartenir à un château. Les 23 autres tributs se trouvaient à mes côté, la course allait être lancé dans quelques secondes. Je regarde la corne d'abondance et me dis qu'il faut que je prenne un sac avec moi pour espérer survivre le plus longtemps possible. Zéro ! Le course est lancé, je cours le plus vite que je le pouvais et attrape un sac au hasard ( Shurikens (4) + sac ) et file par la porte portant le chiffre trois, espérons que cette porte me porte toute la chance que ce numéro m'a porté toute ma vie. Je viens d'entrer dans l'entre d’Hadès, j’espère qu'il sera clément avec moi. La chance est mon seul moyen de gagner, il ne me reste plus qu'a croiser les doigts.

Le jour J était enfin arrivé. Sloane était en panique à l'idée de faire les Hunger Games. Mais elle voulait gagner. Elle voulait représenter le district douze. Durant les entraînements, la rouquine avait pu remarquer là où les tributs excellaient, du moins pour la plupart. Elle était en panique à l’idée de devoir rentrer dans l’arène. Elle qui avait quittée sa famille pour venir faire ce stupide jeu. Durant ces derniers jours, Sloane avait pu vivre dans du luxe, au district douze, le luxe n’existait pas. Elle était figeait. Ayant eu un peu de chance, la demoiselle eut un styliste qui était plutôt cool. Les tenues étaient, aux yeux de la rousse, magnifiques. Elle espérait pouvoir avoir un arc pour qu’elle puisse au moins avec une petite arme et ne pas se retrouver sans rien.

Sloane pensait qu’elle n’allait avoir aucune chance face aux tributs qui étaient face à elle. Entre les carrières et les autres, elle avait de la concurrence. Mais elle ne voulait pas décevoir sa famille qui allait la regarder. Si elle décevait ceux qu’elle aimait plus que tout, elle s’en repentirait. Evitant de penser à sa famille afin de ne pas verser de larmes, Sloane commençait à devenir de plus en plus concentré au jeu. Il lui fallait un arc, sans ça, elle ne pourrait pas s’en sortir. L’arc était l’une de ses meilleures capacités, elle savait bien viser et bien tirer.

Le compteur était lancé. Sloane attendait le chiffre zéro pour pouvoir courir, prendre un sac et une arme et partir avant de se faire tuer. Il est vrai qu’elle n’avait pas une bonne concentration. Elle savait pertinemment qu’elle n’avait aucune chance face aux carrières, mais elle voulait tenter l’expérience. Les Hunger Games, elle haïssait ça de plus en plus. Elle était prise de panique par le stress. Elle regardait les tributs, puis détourna son regard sur les sacs. Elle avait, pour elle eut un bon emplacement. Zéro. Ils couraient tous, Sloane courait elle aussi, mais ils avaient été trop rapide et elle n’eut qu’un sac sans aucune arme. Elle s’empara en vitesse du sac en courant vers le porte numéro deux. Les Hunger Games sont remplis de pièges, elle le savait, elle avait peur de faire le mauvais choix, mais elle préférait ce lancer dans la gueule du loup.

Apparemment, à en croire les mots qui passaient sur toutes les lèvres, c’était aujourd’hui que Nemo serait lancé dans l’arène. Lui le devinait mais bon, il s’en foutait. Un je-m’en-foutisme piqué d’une petite dose d’impatience. La proximité de la mort l’intéressait assez au point qu’il montre un minimum d’appétit le matin et qu’il prononce quelques mots à table. Ce qui étonna beaucoup son hôte. Ce grand jeune homme qui n’avait rien dit, même pas à la moisson, n’était en fait pas muet ? De quoi choquer beaucoup. Et moi aussi en passant : je n’imaginais pas le moins du monde qu’il compte dire quelque chose.

Il enfila la tenue que son styliste lui tendait sans rechigner, ayant retrouvé son caractère légumineux. Il écouta d’une oreille qui semblait distraite les recommandations de cet homme. Pourtant, il ne l’était pas tant que ça. Nemo écoutait juste avec un intérêt qui lui était propre en étudiant toutes les façons dont il pourrait mourir. Plutôt cool, non ?

***

Monter dans le tube : ok, vous pouvez cocher la case. Tube qui monte en dévoilant la mââââââgnifique salle : coché. Les soixante secondes ? Pareil. La course ? Tiens, elle a pas commencé au bon moment pour Nemo. Les autres tributs s’étaient jetés comme des vautours sur de la viande avariée, si bien que très vite, la salle fut presque désertée avec tous ces gens qui prenaient la fuite vers ces étranges portes qui tapissaient les murs de la zone. Un garçon avait récupérer la seule arme qui aurait pu intéresser Nemo : la faux. Ça commençait bien, même si ça n’importait peu, tout compte fait.

D’un pas tranquille, il se dirigea vers un des petits sacs qu’il plaça sur son épaule. Il fit volte face et s’engouffra dans la première porte venue, celle qui portait le numéro 22.

Je tends le cou, ne le voyez vous pas ?

De douces larmes quittèrent mes oculaires pour se déplacer sur mes joues d'enfant. C'était exactement au moment ou je quittais ma styliste qui avait essayée de me rassurer depuis le début de cette aventure. Malgré ma force de caractère, je savais bien que je ne survivrai pas. J'arrivai ensuite dans une grande pièce. Une pièce de château lugubre et pourrissant. C'est très nauséabond et on est beaucoup trop. Mais ma styliste m'a annoncé qu'il n'y aura aucun mort au bain de sang. J'en suis très heureuse, comme ça, j'ai de plus grandes chances de survie..

Lorsque le temps finit enfin de s'écouler, mes jambes courèrent toutes seules. Je n'avais que douze ans, alors les autres tributs ont tous été plus rapides que moi. C'est déçevant, ça prouve que les jeux sont injustes pour les petites filles ou les petits garçons qui n'ont aucunes chances de s'en sortir vivant et de revoir leur famille. Ni une, ni deux, je pris un sac et essaya d'attraper une porte, numérotée 12. Allai-je survivre plus longtemps que seulement le bain de sang innofensif? Je ne sais pas. Mais ce que j'étais certaine, c'est que j'étais jeune, naïve, faible et que mes chances de survivre étaient plus que minces. Je dirais encore, trop, minces.