Devant toi se tient un ravin. Pour accéder de l'autre côté, il faut sauter. Par exemple, tu as trop de choses sur toi. Tu dois donc tout laisser tomber. Tu n'as droit de garder qu'un objet.

Elle était morte. Morte. Morte. Il me restait deux salles. Et quand j'arrive dans la salle je découvre un ravin. Un seul objet et je passais. Je mis les clefs dans mes poches et les referma. Arme, eau, croissant. Je m'assis un instant sorti ma seule nourriture du sac. Je l'avalas doucement en buvant mon eau à côté. Je dégustais tranquillement. Le beurre qui se trouvait dans le croissant me remplissait le ventre, et avaler de l'eau me donnait moins soif qu'avant. Je profitais cette pause pour sortir toutes mes armes. Je sortis alors mon pic à glace. C'était la seule arme qui se rapprochait de la hache. Et la hache, c'était un peu ce qui me servait le plus. La hache me servait dans mon métier depuis deux ans. J'étais bûcheronne la matinée, tôt à l'aube. J'allais aider les bourges le midi. Et je regrimpais lorsque le soleil se couchait dans les arbres. J'avais de la chance d'être agile et ma situation de vie ne faisait que m'aider en ce moment même. Je sortis chaque arme et les lancèrent dans le ravin. Si jamais quelqu'un devait venir, et qu'il trouvait son bonheur, j'étais morte. Et je ne veux pas mourir. Je veux vivre. Et pouvoir enfin avoir la vie meilleure pour mes frères.

Je pris mon élan tenant de ma main droite le pic à glace avant de sauter et d'atterrir comme un crapaud. Je pris ma respiration et sourit avec nostalgie. Le passage s'ouvre et j'arrive donc dans la salle huit. Seule. En chère et en os. M'attend il la mort ? Je ne sais pas. Mais je ferais tout pour gagner. Tout.

Quand la porte s'ouvrit à toi, une clé de saphir en pendait. Tu l'as pris et continuas ton chemin.