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| what we say to death ? not today. | |
| Invité
| Sujet: what we say to death ? not today. Jeu 25 Juil - 11:41 | |
| Tu étais là. Respirant doucement. Tu voyais la grêle tombé, comme toi dans ta chute. Tu ignorais si on t'avait suivi. Ou pas. Tu restais là à fixer cette grêle. Des larmes vinrent se poser sur tes yeux. Il pleuvait le jour de la mort de ta mère. Tu ne pleurais pas alors que tu étais jeune. Et là tu pleurais. Espoir, espoir disait le mot. Tu n'avais que de la gêne, de la honte. On te bousillait le cerveau. Ton cerveau si intelligent, brisé par la honte, la peur et la gêne. Lucca t'avait suivi ? Tu ne sais pas. Tu pris un shuriken et le planta juste à côté de ta main. « Connard. » Tu fermas les yeux un instant en sortant de ton sac, la boisson amaigrissante qui te couperait la faim, et tu en avalas une gorgée. Tu retires tes lèvres et sort un brocolis que tu dégustes. Puis tu reprends de la boisson. Dès que tu mangeais ou que tu buvais, tu avais mal. Tu défis le garrot et remit un tout petit peu de désinfectant en te retenant de hurler. Tu avais mal, pas besoin de le cacher. Tu resserras ton garrot et tu t'allongeas. Tu repris ton shuriken. Tu écartas tes doigts et tu souris. Souris comme une folle. Passant ton shuriken entre ton auriculaire et ton annulaire, puis entre ton annulaire et ton majeur, puis de ton majeur à ton index et enfin entre l'index et le pouce, tu refis ce schéma de plus en plus vite. Tu jouais à ça étant petite. C'était ton petit jeu à toi. Rien qu'à toi. Et à chaque fois que tu plantais le shuriken, tu disais une insulte. Mais jamais féminine. À croire qu'on se demandait qui tu insultais. C'était ironique par précision. Tu fermas les yeux en plantant le shuriken juste devant ta tête allongée sur le côté qui observait la tempête. Basculant ton corps entier sur le côté, tu fermas les yeux et observa la pluie tombée. Puis Morphée te prit dans ses bras, et te berça doucement. Avec tendresse.
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| | | Invité
| Sujet: Re: what we say to death ? not today. Jeu 25 Juil - 21:56 | |
| Elle avait quitté la corne, sous ces gros glaçons énormes. Te laissant seul. Très seul. Tu te retournas donc, et pris tes armes que tu avais laissé. Deux shurikens, et une faucille. Tu regardas autour de toi, elle étais partie vers les portes inférieures.. Tu ne peux pas la laisser partir comme ça. Tu ne peux pas mourir, ou la voir mourir, sans qu'elle ait comprit. Tu décidas donc de la suivre de près. Elle s'arrête donc devant la porte de la zone 3 et se coucha. Vous étiez en retard des autres, donc si quelqu'un était dans cette zone, ils étaient entrés avant vous. Enfin, Mélisandre ne t'avais pas encore vue, et elle décida de se coucher. Bien sûr, la nuit arrivait bientôt. Tu attendis donc là, pendant un moment, le temps qu'elle s'endorme. Tu pris ton livre et arracha une page. Tu pris de la moisissure sèche dans les craques des pierre de la pyramide. Tu étais abrité par des morceaux de gros roc des sphinx. Il grêlait encore. Tu étais dans le froid, et tu attendais. Tu te roula un joint avec tes mains tremblantes. Rien pour l'allumer, tu le glissas dans ta poche.
Tu observas ensuite Mélisandre, elle dormait profondément. Parfait. La grêle tombait encore, Mélisandre, par sa position était semi-protégée et c'était beaucoup trop dangereux de rester là. C'est donc avec une énorme précaution que tu la pris dans ses bras, sans la réveiller. Elle devait profondément dormir, vu la grande journée qui venait de passer.. Haute en couleurs. Elle s'accrocha a ton bras, comme si elle faisait un cauchemar.. mais elle ne se réveilla pas pour autant. Tu la déposas ensuite sur le sol, doucement. Tu lui fis par la suite un petit niz douillet avec ta chemise et un peu de sable enfoncé. Ses cheveux roux flottaient un peu à cause du léger vent. Tu la trouvais assez belle. Ensuite, tu regardas un peu autour du campement pour essayer de trouver des morceaux de bois dans le sable. Tu réussis a en rassembler quelques-uns pour former une petite bute. Tu fouillais ensuite dans le sac de Mélisandre pour y retrouver quelque chose pour allumer le feu. Tu ne trouvas que de l'alcool. C'était comme ça qu'elle avait désinfecté sa blessure. Tu pris alors la bouteille et en versa un peu sur le bois. Avec tes shurikens, ça ne prit qu'un seul geste sec et le feu s'alluma. Rapidement, tu pris ton joint et l'alluma avec le feu.
Bien sûr, c'était de la moisissure, mais tu t'étais tellement faits de joint avec de la moisissure quand tu manquais de vert que même du poison mortel tu y survivrait hen'. -C'est pas vrai, il se marre là, laissez lui une chance dans cette arène de merde-. Tu pris une bouffée et tu pouvais enfin relaxer. Après quinze minutes, tu l'avais enfin terminée. Soulagé, tu pris plusieurs gorgée de ton jus d'ananas et vint te coucher près de ta charmante alliée. Probablement que tu recevrais un coup sur la tête le lendemain, mais tu prenais le risque. Plus tard dans la nuit, tu commençais à grelotter, surtout parce que il ne restait que quelques braises au feu. Mélisandre aussi grelottait. Tu t'es donc précipité près d'elle pour la réchauffer du mieux que tu pouvais. Blessures désinfectée, repus, aucune soif et aucun danger tu embarquas, toi aussi, dans les bras de Morphée.
Tu te réveillas et le soleil était déjà haut dans le ciel. Rien n'avais bougé et tu te sentais enfin frais et dispo. Mélisandre dormais encore, mais tu l'a réveilla tranquillement. Elle avait assez dormit à ton goût. « Mélie.. Réveilles-toi.. », dis-tu à voix basse et en plaçant ses cheveux derrière ses oreilles.
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| | | Invité
| Sujet: Re: what we say to death ? not today. Dim 28 Juil - 12:08 | |
| Comment tu réussissais à dormir avec le bordel qui tournait autour de toi ? T'avais cette thématique, cette capacité bien environnante à t'endormir partout. Tu pouvais t'endormir quand tu le pouvais, quand tu le voulais. Et le fait qu'il te bouge pour te protéger et faire un feu, t'avait rien sentie. Juste un peu de chaleur qui te faisait rêve tranquillement. La nuit arriva et tu tremblas longuement, limite on aurait dit que tu pleurais même. Mais tu sentis une chaleur se coller à ton dos. Une chaleur humaine. Il était là, te tenant dans ses bras, ton dos collé à son torse. Tu ne savais pas si tu pouvais te rendormir ou rester à attendre de voir s'il allait te tuer. Il ne fit rien alors tu pris la peine de dormir.
Le soleil se leva et brillait jusqu'à éclabousser ton visage fin de renard. Une mèche de tes cheveux emmêlé dans tous les sens, les nattes complètement défaite, une voix douce, il était toujours collé à toi. «Mélie.. Réveilles-toi.. » Ce n'était pas sa voix qui t'avait réveillé. Sa peau contre la tienne, et son petit soldat les armes pleines t'avait surprise. Tu savais que le matin, il n'y avait pas que le soleil qui se levait, mais de sentir de telle chose contre ta peau t'avait surprise. Tu te retournas rapidement attrapant son cou dans tes mains et lui grimpant dessus. « Je sais que j'aurais pu te tuer, mais c'est pas la peine de pointer une arme sur moi quand je dors ! » Tu laissais le sous entendu bref et rapide avant de te relever et de tousser rapidement cherchant dans ton sac, le désinfectant. Une fois sortie, tu enlevas de nouveau le garrot pour commencer à soigner ta plaie en pinçant ta lèvre d'un long rictus. Puis une fois enlevée, tu repris ce visage de fer, que tu portais souvent, le visage d'une carapace.
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