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| Walking in the silence [Day Two] | |
| Invité
| Sujet: Walking in the silence [Day Two] Mer 5 Juin - 15:09 | |
| Walking in the silence [Day Two] June K. Sunday [ Flash - Back ] Je patiente dans un équilibre instable en attendant que la blonde s'empare de la lance pour que je puisse l'aider mais au moment ou je crois voir son bras se tendre vers l'arme, je sens un violent coup m'atteindre dans le dos. Ce coup suffit amplement à faire flancher mon pauvre équilibre et je me retrouve dans l'eau sans trop que j'ai le temps de m'en rendre compte. La seule chose que j'ai eu le temps de faire, c'est de bouger un minimum ma lance pour ne pas embrocher le coeur de la blonde, par contre, je lui blesse l'épaule sans le vouloir. Je murmure des petites excuses tout en me retournant pour être face à mon agresseur. Cependant, la seule personne que je vois, c'est un carrière s'enfuir avec une jeune fille venant le talonner. Je plisse les yeux de colère, c'est un lâche qui fuit ce qui se passe, il se contente juste de me pousser pour espérer que nous les deux filles soyons prises dans la tornade du combat. Seulement ça lâcheté nous sauves alors je vais m'interrompre là, je préfère me raccrocher à la rive rapidement. Je ne sais pas nager mais je n'ai pas grand mal à me hisser sur la terre ferme, mais il faut dire que je n'étais pas loin du bord. Je récupère aussitôt ma lance que j'avais posée sur la rive pendant que je me hissais dessus et tire la blonde qui monte enfin à mes côtés. Nous sommes trempés, et pour ma part avec un sentiment de faiblesse qui m'empare. Je replace mon sac sur les épaules en vitesse et m'apprête à courir quand le regard de la fille que je viens de sauver se fixe derrière moi. Je me retourne avec précaution et découvre Aydan, le gars du Douze avec des couteaux en mains. Je sens un frisson de peur qui me parcoure tandis que lui semble se délecter de notre situation de faibles tributs. Soudain un coup de canon résonne, et tous les regards convergent vers le corps ensanglanté du tribut du Un. Très vite, je profite de cette distraction pour tourner les talons et m'enfuir à grande enjambées très vite imitée par la blondinette. Je cours avec la peur au ventre, mais le temps passe sans que nous soyons rattrapé. Je consente enfin à m'arrêter au bout d'un long moment et me retourne. Sans trop comprendre, je m'aperçois qu'il n'y a plus Elena qui me suit. Je l'ai sauvé et même pas de signe de reconnaissance ? Je sais qu'elle n'a pas été tuée, je l'aurais entendue alors quoi ? J'éprouve un regret quand à mes actes et si je devais recroisé son chemin je ne serais pas aussi clémente. Bon, au moins les parages ont l'air calme. Je me cale contre un arbre et dépose mon sac à terre. Je découvre avec colère que l'eau à un peu filtré et que la lampe est foutue. Je la retire et la camoufle derrière des herbes derrière moi en me contenant de la jeter par terre violemment. Le reste de l'inventaire est sains et sauf - mis à part les chocolatines dans ma poche que j'écrase dans les herbes -, la bâche est un peu mouillée mais j'ai bon espoir qu'elle sèche avec la chaleur qu'il fait. Le soleil doucement décline et je sens à présent toute la fatigue me retombé dessus. J'ai l'impression qu'il ne sait quasiment rien passé cette journée mais au fond de moi je suis consciente que c'est faux. Il y a déjà quatre morts, j'en suis sûre mais plus ? Est-il possible que je n'ai pas entendue les coups de canons ? Je l'ignore mais je verrais ce soir. En attendant, je vais me préparer un endroit ou dormir, inutile de reprendre la marche maintenant, bientôt il fera nuit et je n'ai plus de source de lumière pour me guider, autant me mettre au repos dès maintenant. Enfin presque, puisque j'installe mon chauffe-plat et me fais cuire une cuisse de poulet pendant que j'installe quelques branches cassées avec mon boomerang pour me faire un abri de fortune. Je le camoufle du mieux que je le peux, comme je l'ai appris avec mon frère et installe dedans mon sac de couchage. Tout ça mets pas mal de temps tout de même, je finis au moment ou dans le ciel apparait le récapitulatif des morts de la journée. J'y vois Nikolas, celui du Un qui a eu le crâne fracassé, c'est grâce à sa mort que j'ai pût fuir mais voir son visage me donne envie de déglutir le peu de viande dans ma bouche. Je me force pourtant à manger, en voyant le visage de la petite qui accompagnait le gars qui je pense m'a poussé dans l'eau. Cette vue me peine mais je m'encourage encore à manger ma cuisse de poulet en pensant que c'était une carrière. Vint ensuite le visage de Daire qui me coupe carrément l'appétit. Je finis avec peine d'avaler la fin de ma cuisse mais renonce à l'envie d'en faire cuire une autre. Ensuite c'est le tout du petit Zig, du Six, il était si innocent à mes yeux que lui plus que tout autre n'avait pas sa place dans les Jeux. Contre toute attente, l'écran passe un cinquième mort Shannon du Dix, que je n'aimais pas du tout puis ensuite celle du Onze, Fatou. En tout il y avait six morts, je croyais qu'il n'y en avait que quatre. Cela me bouleverse mais je n'en laisse rien voir car je range aussitôt les affaires dans le sac et rejoins mon abri de fortune pour y plonger dans un profond sommeil. [ Fin Flash - Back ] Voilà, je viens de me récapituler une bonne partie de la veille. Cela me donne encore des frissons mais je n'en tiens pas compte, je me relève doucement, contente d'être encore en vie, je range mon sac de couchage et sors ensuite de mon abri pour le détruire à l'aide de mon boomerang édenté. J'éparpille les branches, ce qui me prends un certain temps mais je suis fière du résultat même si autant d'efforts fournis tôt dans la journée me donne envie de manger. Je crois que mon ventre veut récupérer ce que je n'ai pas pu lui fournir hier mais je ne veux pas manger. A la place, en constatant que ma gorge est sèche, je m'empare d'une des deux gourdes, et boit pas mal, jusqu'à que je sente que mon ventre ne puisse plus supporter une goutte de plus de ce précieux liquide. Je range ensuite tout, prends mes deux armes en mains, et pense à me débarrasser de la lance qui est plutôt encombrante. Un vent soudain me fait sortir de mes pensées. On pourrait croire à un simple évènement mais non, c'est complètement faux, je peux sentir toute la violence de ce vent qui pourrait emporter un poids plume tel que moi tant sa puissance est grande. Seul le sac semble me permettre de garder les pied sur terre. Bien sûr que je sais que même je ne m'envolerais car c'est impossible mais voilà ce que je ressens. J'abandonne pour l'instant d'abandonner la lance et me mets à partir du lieu ou j'ai dormi, je dois rejoindre un endroit plus sûre, peut-être qu'un coin de la forêt sera plus à même de me protéger de ce vent qui ne m'inspire pas confiance. J'ai du mal à progresser avec la tempête, car je ne peux courir avec ce temps mais ma marche reste quand même rapide. De temps en temps, je lève les armes pour me protéger des projectiles volants à cause de la météo. L'avancée est pénible et puis au loin j'aperçois une grande forme noire, se dessinait à travers la Jungle. Sans trop me soucier de ce que ça peut-être je fonce car je vois enfin un endroit ou me reposer après cette progression longue et pénible. Pourtant, quand j'arrive tout près je suis dessus de découvrir un manoir, assez flippant. Un coup de canon résonne au loin et me fait à nouveau peur, je fonce sans hésiter dans le manoir malgré le noir qui y règne. En fait, je ne m'éloigne pas trop de l'entrée, je fais juste quelques pas pour ne pas être à cause de la lumière du dehors qui pourrait m'éclairer un peu. Et puis je me recroqueville sur moi en pensant à Keith. Je voudrais le revoir, le serrait, et me dire que nous auront été mieux à plaindre ce malheureux tribut qu'aurait pût être à ma place si je n'avais pas été moissonnée. Cependant même si mon esprit pense fort à mon frère, je n'oublie pas d'être aux aguets, je fixe la porte, au moindre mouvement de celle-ci, je m'enfuirais un peu plus dans le noir, derrière un meuble derrière moi. J'espère seulement ne pas savoir à le faire et qu'aucun tribut ne me dérangera.
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| Sujet: Re: Walking in the silence [Day Two] Mer 5 Juin - 19:18 | |
| Arène Je n'avais presque pas dormi de la nuit. Comment passer une bonne nuit quand on est dans une arène où le but est de s'entre tuer ? Et puis, Swan et Finn étaient certes des alliées, mais elles pouvaient décider de briser l'alliance à tout moment. Et la nuit était le moment parfait. Surtout que nous n'étions plus que six. Nous trois, Ares et les deux filles qui avaient fuit la veille. Six … La moitié des tributs étaient morts. Ils n'avaient même pas dix huit ans, ils auraient pu avoir une vie si ces jeux n'existaient. Foutu capitole … Je ne dormais pas vraiment, mais Swan vint nous réveiller. Je me levais et regardais avec étonnement les plats qu'elle avait préparé. C'était … Vraiment appétissant. Meilleur que ce que je mangeais dans le district douze. Et malgré ce déjeuner copieux, nous avions de quoi tenir pour un bout de temps avec toute les affaires que l'on avait trouvé. Même sans cela, j'aurais pu me débrouiller en fait, je sais chasser et je connais les plantes comestibles, ce qu'il doit y avoir dans cette jungle.
Je m'installais donc aux côtés des deux filles et commençait mon déjeuner, gardant l'arc à porté de mains. En effet, Swan l'avait récupéré la veille et me l'avait donné. Je lui avais donné mes couteaux, tout en en gardant un au cas où, car elle avait oublié la lance dans le corps d'un tribut. Je n'avais fait aucun commentaires là-dessus, mais il fallait quand même beaucoup paniqué pour oublier son arme. Mais bon … Finn s'installa à mes côtés tandis que Swan restait un peu à l'écart, perdue dans ses pensées. Elle devait être la moins débrouillarde, mais elle avait tout de même récupéré l'arc et les flèches. Elle me donnait l'impression d'être toujours ailleurs, perdu dans son monde. Peut-être que ça valait mieux que la dur réalité de l'arène. « Il ne reste plus que trois personnes à éliminer. Nous y sommes presque. » Je tournais la tête vers Finn, qui venait de prononcer ces mots. Trois personnes … Et après ? On serait encore trois. Nous trois peut-être. Est-ce que je pourrais les tuer en sachant que si elles ne m'avaient pas intégré à leur alliance, je ne serais peut-être pas encore en vie ? Je repoussais ces pensées. Je verrais le moment venu, après tout, je pouvais tout aussi bien mourir avant, même chose pour Swan et Finn. Je me mis alors à parler avec Finn de differents moyens pour attaquer les autres tributs et je me surpris à parlé beaucoup plus que d'habitude. Mais ce n'est pas en étant muet que j'allais survivre, il fallait bien que je parle un peu.
Un silence finit par s'installer, suivit d'une phares de Finn. « Nous devrions nous mettre en route. » J’acquiesçais d'un mouvement de tête et me levais pour rassembler mes affaires dans mon sac, ré-enfilant ma veste noire. J'encochais habilement une flèche sur la corde de l'arc et me tournais vers les deux filles. Un vent se leva alors. Je fronçais les sourcils, il était violent et c'était tout simplement impossible qu'il se lève comme ça. Ce devait être un coup des juges. Le ciel se couvrit de nuages noirs et il fit d'un coup beaucoup plus sombre. Des branches se mirent à voler et des craquements sinistres se firent entendre. « Il faut qu'on bouge ! » Sans plus attendre, je m'élançais à travers les arbres utilisant mon agilité pour ne pas glisser ni trébucher sur la mousse humide qui recouvrait le sol. C'était dur de courir avec ce vent, mais si on ne voulait pas finir écraser par un arbre, il fallait trouer rapidement un endroit pour s'abriter. Si nous tombons sur un tribut maintenant, mon arc ne me sera pas d'une grande utilité avec ce vent. Je ne pourrais sans doute même pas tendre la corde sans que mon bras bouge. On continua de marcher, le vent nous empêchant de véritablement courir et j'entendis alors un coup de canon résonner dans l'arène. Cinq, nous n'étions plus que cinq. Et si cette tempête servait en faite à nous rassembler dans un même lieu ? Je stoppais les pensées qui me tourmentait quand mon regard tomba sur un … manoir. « On doit s'y abriter » Quand je vis dans quel état était le manoir, je fus tenté de changé d'avis, mais nous n'avions pas le choix. Arrivé sur le pas de la porte, je posais ma main sur la poignée et ouvrais la porte. Elle s'ouvrit dans un grincement et je pénétrais à l’intérieur. Il y faisait sombre, mais je pouvais percevoir des escaliers et des formes de … meubles. C'était l'endroit idéal pour une cachette. Je vérifiais que le mon couteau était bien suspendu à ma ceinture et me préparais à lâcher une flèche dès qu'un tribut se présenterait.
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| Sujet: Re: Walking in the silence [Day Two] Jeu 6 Juin - 23:46 | |
| Nous venions de reprendre la marche. Les affaires étaient rangées et nos estomacs bien remplis. Une belle journée en perspective. Si on omettait les morts qu'on devait faire dans notre sillage, évidemment. Plus le temps passait, et plus ma conscience semblait légère. Le fait de ne plus "ressentir" me perturbait plus encore que les regrets d'autrefois. Je me transformais en monstre. En simple animal. Tuer ou être tué. La loi de la jungle. La loi du plus fort. Pour le reste de l'arène, ce comportement allait m'être bénéfique, mais pourrais-je vivre avec en dehors ? Non... Je ne pouvais pas. Je n'allais plus pouvoir regarder mon frère ou même mes cousins dans les yeux. Je devais faire gagner l'un de mes alliés et m'incliner. J'avais tué. Une vie pour une autre. C'était le juste retour des choses.
Je n'eus pas le temps de divaguer plus longtemps sur mes principes, puisque le ciel s'obscurcit brusquement. Des éclairs brillaient dans les sombres nuages. Le vent commença à souffler comme jamais. Dame Nature hurlait sa colère et les plantes les plus frêles s'envolaient. Nous devions nous mettre rapidement à l'abri ou on allait périr avec. Les branches, les feuilles, l'écorce, tout semblait tourbillonner autour de nous pour nous arracher à la terre. Je vis Aydan partir vers l'avant. Je le savais capable de s'en sortir tout seul. Aussi décidais-je de venir en aide à Swan. De tenter au moins. J'agrippais son bras et la tirais avec moi pour éviter divers obstacles. Il ne fallait pas qu'elle nous perde de vue, moi et Aydan. Je continuais d'ailleurs de suivre la silhouette de mon allié masculin, au loin. Seulement, une branche qui tombait par là me sépara de Swan. Je regardais en arrière un bref instant sans réussir à l'avoir dans mon champ de vision. Eh merde ! J'espérais qu'elle réussirait à nous rejoindre. Pour l'heure, il fallait que je me mette à l'abri. Moi. Deux coups de canon avaient résonné dans l'arène. Deux tributs étaient donc morts durant la tempête. Et ce n'était pas dans mes projets de mourir de la sorte, écrasée ou projetée contre un quelconque élément du décor.
Nous débouchâmes finalement sur un manoir. Assez solide pour supporter les intempéries j'espérais. De toutes façons, nous ne possédions pas d'autre option sous le bras. Toujours pas de Swan en vue. Aydan quant à lui, avaient déjà dépassé les portes. Je zieutais un instant l'énorme maison aux allures sinistres avant de m'engouffrer à mon tour à l'intérieur. C'était sombre... Et très peu chaleureux. Autant dire pas du tout. En même temps, si le Capitole avait voulu nous offrir un thé, ça se serait su. Il faisait froid et les bourrasques de vent prodiguaient des sifflements lugubres à travers la toiture du bâtiment. On n'y voyait quedal là-dedans. Si les autres tributs étaient arrivés avec nous, les attaques surprises allaient se faire nombreuses. Mieux valait allumer un feu le plus rapidement possible en essayant de ne pas le propager dans tout l'édifice.
Je ramassais une grande coupole métallique qui trainait par là et le posais en plein centre de la pièce. Sûrement le socle d'un ancien bougeoir. D'ailleurs, les vestiges de ceux-ci étaient plutôt impressionnants. Un énorme lustre aux mille et une bougies suspendait toujours au plafond. « Allumons un feu pour nous réchauffer et y voir un peu plus clair. » Je jetais de petits morceaux de plancher détachés à l'intérieur de la coupole. Je m'éloignais. Je prenais des objets en bois qui pouvaient servir au feu. Puis je revenais vers le centre. Chacun de mes pas faisait craquer le plancher. Au moins, l'attaque surprise n'était pas envisageable... Pas trop. Je me saisis d'une allumette et mettais ainsi le feu à mon foyer improvisé. Les flammes commencèrent alors à danser, animant nos ombres par la même occasion. C'était déjà mieux. « La tempête a dû s'abattre sur toute l'arène. Soit les tributs sont déjà à l'intérieur du manoir, soit ils sont sur le point d'y rentrer, comme nous. Mieux vaut rester sur nos gardes. » Je tenais fermement mon sabre, prête à toute éventualité. Je déposais également mon sac à un ou deux mètres du feu pour m'étirer un petit peu. Le contenu de deux sacs, ça pesait son poids pour vous dire... Et avec cette course effrénée, mon souffle commençait tout juste à repartir normalement.
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| Sujet: Re: Walking in the silence [Day Two] Ven 7 Juin - 12:04 | |
| Un cri d'horreur retentit dans tout le manoir, les portes s'ouvrent et se referment à une vitesse ahurissante. Au bout d'une trentaine de seconde, tout s'arrête. Vous entendez encore un autre cri, puis plus rien. Au même moment, le lustre du Hall se détache et tombe au sol.
Vous pouvez éviter, mais vous devrez au moins avoir de minimes blessures. (Sauf June qui est cachée par un meuble et Swan qui est dans la bibliothèque)
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| | | Invité
| Sujet: Re: Walking in the silence [Day Two] Sam 8 Juin - 8:57 | |
| Walking in the silence [Day Two] June K. Sunday Les secondes semblent durer des heures, accroupis derrière un meubles mes muscles me font mal. J'ose à peine bouger au cas ou si au même moment je voyais des tributs débarqués. Alors j'attend dans la douleur et puis un coup de canon à retentit. Encore un victime de la tempête ? Je compte dans ma tête, plus d'Elena, plus de cet inconnu, il ne reste que quatre tributs dont moi. Ai-je une chance ? La victoire se rapproche et je ne peux que sourire, ce qui revient à me réjouir indirectement de la mort des tributs d'hier mais aussi ceux d'aujourd'hui et ceux dans les jours à venir... Si je ne meurs pas avant. Soudain les portes s'ouvrirent et par la faible lueur de la porte je reconnus Finnchaem et Aydan. L'une avait tuée Nikolas, l'autre avais failli me tuée. C'en était finie pour moi, deux contre un c'est fichu. Mais ils ne me voient pas, je devrais m'enfoncer dans les autres salles du manoir. Sauf que je n'avais pas remarquer à quel point le plancher faisait du bruit à chacun de nos pas. Je ne pouvais bouger qui si je parvenais à synchroniser mes pas avec les leurs, ce que je ne préférais pas tenter. Ils ne faut surtout pas qu'ils viennent par là. J'espère, je prie, je tente de croire encore à ma victoire en essayant de fondre mon corps dans l'ombre du meuble.
Plusieurs fois je frémis car j'entends les pas répétés d'un de mes deux adversaires qui fait des allés-retours. Au début je ne comprends pas pourquoi et je ne veux pas me risquer à faire dépasser ma tête pour regarder. Mais ma patience finit par être récompensé car quand je sens une onde de chaleur se répandre dans la salle et une faible lueur éclairée une petite fumée qui s'élève, je comprends qu'ils ont allumés un feu. L'odeur du bois brûlé me confirme mes pensées et mes craintes. Ils vont sûrement campés à l'entrer pour piéger les tributs restant qui voudront se réfugier. C'est horrible, personne n'a plus aucune chance contre eux. C'est impossible, autant me rendre à eux mais au fond j'en suis bien incapable. Je pense à Keith très fort, je formule des excuses, des pardons dans ma tête qui atteindront peut-être la sienne. Comme je m'en veux de ne pas avoir fait un parcours qui le rendre fière car maintenant je le sais, bientôt quelque chose se plantera en moi et je laisserai échappé mon dernier soupir.
La tête appuyée contre le meuble, j'hésite à fermer les yeux et à m'endormir, ainsi je ne verrais pas la faucheuse me chercher et je ne souffrirais pas. Est-ce un geste lâche de faire ça ? Je ne sais pas et c'est ce qui me fait hésiter, je ne veux pas être une lâche. M'interrompant de mes pensées, un bruit sourd vient mettre la pagaille dans le silence bien trop pesant du manoir. Ma curiosité l'emporte sur la prudence et je glisse ma tête par dessus le meuble pour observer. Le lustre s'est écrasé envoyant des morceaux de verres aux deux alliés qui se retrouve blessés. C'est ma chance, je peux m'en aller, ils ne me rattraperont pas blessés et trop préoccupés par le cadeau des juges. Au moment ou je m'élance je vois l'arc que dispose le gars, il n'y avait qu'un arc, c'est Daire qui l'avait et c'est Swan qui lui as volé. Eux ont-ils tués la blonde ou étaient-elle leur alliés. Je n'en n'ai plus aucune idée mais maintenant peu m'importe, c'est bientôt la fin. Inutile de m'encombrer avec cette fichue lance, je la laisse sur place et quitte le hall d'entrée pour me faufiler dans une pièce au hasard, bien loin des autres. La ou je suis, je me sens plus à l'abri. J'ai peur bien sûr mais quelque chose que je ne saurais expliqué vient me réconforter. Serait-ce les âmes de mes parents qui viennent m'accompagner dans le pays des morts. Penser à eux me donne une profonde envie de pleurer, mes larmes me montent aux yeux puis j'entends un coup de canon qui me stoppe.La fille ou le gars ? Je ne sais pas mais un autre s'ensuit. Les deux alliés. Qui reste t-il ? Peut-être Swan, peut-être Arès. Je ne sais pas. Et je n'ai pas le temps de méditer sur la question, car je sens à nouveau la sensation de sécurité mais cette fois-ci elle s'estompe. Au loin je vois un nouveau feu brûlé le bois du manoir, je crois qu'il provient d'une autre salle que celle que j'ai quittée mais il à l'air de se propager rapidement. Oubliant la tempête qui fait rage dehors, je prends le chemin de la sortie aussi vite que je le peux en évitant au possible les obstacles que je ne parviens pas à voir. Au moment ou j'atteint enfin la porte qui me conduira vers la sortie j'entends un coup de canon. C'est pas vrai, tout le monde meurt les uns après les autres, qui sera le prochain mort ? Moi ? Je ne le crains.
Puis l'air libre emplis mes poumons, la tempête se calme et en un éclair je comprends. Nous n'étions que six au début de la journée, cinq coups ont sonnés, il ne reste qu'une seule personne en vie. Moi. June Kamina Sunday, du district 9, j'ai gagnée. « MESDAMES ET MESSIEURS, LA GRANDE GAGnANTE DES TROISIÈMES HUNGER GAMES. : JUNE K. SUNDAY. » La voix qui soudain s'élève ne fait que confirmait ce que je me disais. Je sais bien compter, j'ai su survivre, j'ai gagnée, l'arène est terminée mais ce n'est qu'un début dans l'interminable enfer des Jeux. Une échelle se déroule à mes pieds et je l'aggrippe. Aussitôt un courant électrifiant parcours mon corps et il m'est impossible de lâcher prise. Je quitte lentement l'arène pour remonter dans l'hovercraft qui me ramène à la civilisation. Je jette un dernier regard vers un endroit qui après une rapide estimation doit s'agir de la zone ou Daire m'a quittée. « Ne t'en fais pas chère alliée. Je n'ai peut-être pas vraiment combattue pour cette victoire mais j'en profiterais comme il se doit, pour moi, pour toi, et pour tout les autres qui ont perdus la vie. » Ma voix est un murmure inaudible sauf pour moi, c'est une sorte d'adieu aux autres tributs. Je retourne ensuite la tête vers le ciel, j'arrive tout près de l'engin volant.
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