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 « Pile, tu vis. Face, tu meurs. » Klein

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MessageSujet: « Pile, tu vis. Face, tu meurs. » Klein   « Pile, tu vis. Face, tu meurs. » Klein EmptyJeu 16 Mai - 12:25

« Pile, tu vis. Face, tu meurs. » Klein Tumblr_m6p14aKx1A1r4ayc1
Était-ce à cela que ressemblait l'enfer ? Était-ce dans cette optique que ces jeux avaient-été créés ? Cela ne faisait que quelques jours que je demeurais au Capitole, et je n'en pouvais déjà plus. Ces sourires hypocrites. Ces regards insistants, et si compatissants. Je ne pouvais plus les supporter. Rentrer chez moi, avec ma famille, c'était tout ce qui comptait pour moi, ce qui comptait par dessus-tout. Mais pourtant, je le savais. Je ne savais que je ne reverrais probablement plus jamais les êtres chers. Je savais que j'allais mourir. Mais ce qui demeurait certain, c'était que je me battrais. Que je me battrais jusqu'à la fin. Que j'ôterai la vie, sans aucune émotion, sans aucun sentiment, ni culpabilité. Que je tuerai, et que je ferai miroiter le plaisir dans mon regard. Après tout, c'était ce qu'ils cherchaient tous ; de la cruauté. Cette cruauté qui émanait en eux. Ils voulaient être servis. Je ne comprenais nullement ce qu'il y avait de jouissif, à regarder le sang d’innocents couler. Dans le fond, les véritables monstres c'étaient eux, pas nous.

Je flânais dans les couloirs, nonchalante. Le couvre-feu était largement passé, mais je m'en fichais. Que pouvaient-ils me prendre désormais ? Ils avaient déjà mon âme ; ils pouvaient bien me tuer. De toute façon, je ne pouvais m'échapper, alors peu importe si je sois couchée ou non. Au Capitole, la vie semblait des plus différentes. Ici, il n'y avait ni faim, ni pauvreté. Les personnes y résidant étaient traitées correctement, et avec le plus grand des respects. Mais pourtant, je regrettais ma vie au district. Car bien que ma vie y soit des plus modestes, j'y demeurais libre, en quelque sorte ; l'enfermement me contrariait. Qui connaît une prison, connaît aussi la liberté, c'était ce que mon père m'avait dit, avant que je parte pour la capitale ; ce fut les dernières paroles qu'il m'eut prononcées, et je ne les comprenais toujours pas. Peut-être qu'un jour, j'y arriverai. Mais pour le moment, mon esprit était beaucoup trop embrumé, pour comprendre son esprit nébuleux ; je lui avais fait mes adieux.

Il ne devait-être pas loin des vingt-trois heures, quand je pris l'ascenseur menant au premier étage. L'eau me manquait. Et ce fut dans cet état d'esprit que je m'étais mise en tête d'aller nager, dans la piscine intérieure du bâtiment. Je ne savais même pas si l'endroit nous était autorisé, mais je m'en contrefichais ; j'aimais vivre dangereusement, même ici. L'endroit tenait ses promesses, et était gigantesque ; ces abrutis ne laissaient rien au hasard, visiblement. N'y prêtant pas plus d'attention, et mourant d'impatience, je ne tardai nullement à enlever mon haut, et mon jean. Je déposai mes affaires sur le côté et me dirigeai tranquillement vers la piscine. La température était bonne, bien que légèrement froide. Je me sentais enfin dans mon élément. Je me sentais enfin complète. Je fermai les yeux un instant, m'imaginant dans les flots de mon district. Peut-être que si j'y pensais très fort, mes songes finiraient par se réaliser. Cela ne demeurait qu'une espérance, une simple espérance ; elle la ferait vivre. Perdue dans mes pensées. Perdue dans ma plénitude. Je n'avais point remarqué que je n'étais plus seule.
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